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Cyclisme

Responsabiliser les coureurs

Depuis le début de l’année, Richard Chassot est devenu le Monsieur sécurité de l’UCI

Sprinting for the win Dutch cyclist Fabio Jakobsen, left, hits side barriers at the start of a crash with his countryman Dylan Groenewegen, 2nd left, on the final stretch of the opening stage of the Tour de Pologne race in Katowice, Poland, on Wednesday, Aug. 5, 2020. Injured Jakobsen was taken to hospital in serious condition and put into an induced coma. Jakobsen was declared the winner of the opening stage and Groenewegen was disqualified. (AP Photo/Tomasz Markowski)TOMASZ MARKOWSKI/Copyright 2020 The Associated Press. All rights reserved.

17 mars 2021 à 02:01

Temps de lecture : 1 min

Cyclisme » Il est connu comme Monsieur Tour de Romandie, il est depuis le début de l’année Monsieur sécurité de l’Union cycliste internationale (UCI). Richard Chassot a coiffé plusieurs casquettes dans le monde du vélo mais n’avait bizarrement jamais travaillé pour l’instance mondiale. Voilà qui est réparé. Après six ans passés à la tête de l’Association internationale des organisateurs de courses cyclistes (AIOCC), le Fribourgeois a été incorporé dans un premier temps à un groupe de travail à l’été 2020 avant que l’UCI ne lui propose le poste de «manager de la sécurité» en janvier.

A sa charge et à celle de son nouveau département: gérer et améliorer tout ce qui relève de la sécurité aux côtés de «toutes les familles du cyclisme», comme le dit Richard Chassot. De la colonne course aux organisateurs en passant par les équipes et le public.

Cela ne vous dérange pas d’être vu comme le policier?

Richard Chassot: Je ne le perçois pas comme ça et je ne pense pas que les coureurs le voient comme ça. Le but est d’instaurer des règles comme celles en rapport avec la position des coureurs (interdiction de s’asseoir sur le tube horizontal, ndlr) ou les jets de bidons dernièrement. Certains se feront prendre, d’autres non, mais les sanctions seront sévères (jusqu’à l’exclusion d’une course, ndlr). Le but étant que les cyclistes prennent leurs responsabilités.

Justement, ces deux mesures n’ont pas été bien accueillies…

Ces deux éléments avaient fuité et les coureurs ont eu l’impression qu’on ne s’en prendrait qu’à eux. Ils ont rapidement vu que tout le monde était concerné et «l’affaire» s’est vite calmée. Ce d’autant plus que les cyclistes étaient bien représentés dans les discussions ayant amené ces règlements.

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