Passer devant chez soi lors d’une course cycliste, un sentiment particulier

Cyclisme » Dès samedi, le Tour de France posera ses valises en Suisse pour deux jours. Il entrera par la vallée de Joux peu avant 16 h pour rejoindre Lausanne.

Dimanche, le canton de Fribourg sera à l’honneur. Après un départ d’Aigle, le peloton passera par Châtel-Saint-Denis, Semsales, Bulle puis l’Intyamon avant de transiter par le col des Mosses, le col de la Croix et retrouver la France via le Pas-de-Morgins.

Bulle, Châtel-Saint-Denis: où passera exactement le Tour de France?

Un moment qui sera évidemment spécial pour les quatre coureurs suisses engagés sur la Grande Boucle. Tant Stefan Küng, Marc Hirschi que Silvan Dillier et Stefan Bissegger connaissent les routes par cœur pour les avoir parcourues à l’occasion du Tour de Romandie, de leurs courses juniors ou simplement à l’entraînement. «Quand on se retrouve à emmener ses coéquipiers, c’est un grand avantage», relève Danilo Wyss, ancien coureur professionnel. «Evidemment que les équipes font des repérages, mais de connaître toutes les petites routes, ça peut changer la course.»

Un passage sans arrêt

Le Staviacois a participé deux fois au Tour de France, mais n’a pas eu l’occasion de faire un crochet par chez lui. En 2016, quand la course était passée par Berne, il faisait partie de la présélection mais avait été écarté au dernier moment par son équipe BMC. «C’est une des plus grosses déceptions de ma carrière, souffle-t-il. Je m’étais rattrapé à la Vuelta (il avait pris la deuxième place de la 13e étape, ndlr), mais j’aurais aimé passer par la Suisse sur le Tour.»