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Cyclisme

Tour de Romandie. l'équipe Tudor est prête à s’éveiller

Présentée l’année passée, la formation de Fabian Cancellara vit son premier Tour de Romandie


27 avril 2023 à 00:35

Cyclisme » Il y a une année, Fabian Cancellara convoquait la presse pour «l’annonce la plus importante depuis que j’ai terminé ma carrière», comme le Bernois l’écrivait dans son invitation.

En marge du prologue à Lausanne, l’ancien champion olympique du contre-la-montre avait présenté les contours de sa nouvelle équipe, Tudor Cycling Team, qui allait prendre la route huit mois plus tard en Continenta Pro, la deuxième division du cyclisme mondial. A l’époque, beaucoup de questions, mais des entournures très floues. Depuis, les choses se sont précisées et même matérialisées à l’image des deux bus parqués au milieu de ceux des grandes formations estampillées World Tour.

A première vue, on ne fait pas la différence avec les voisins. «C’est tout de même quelque chose de spécial pour nous d’être ici, un an après l’annonce, admet Fabian Cancellara. C’est aussi important de continuer notre histoire avec le Tour de Romandie, de montrer à la Suisse et à tout le monde que notre histoire continue. C’est nous, notre projet.»

Jeunesse et expérience

Sportivement, l’équipe a déjà connu passablement de succès depuis le début de la saison avec la victoire d’Arvid de Kleijn lors de Milan-Turin ou celle de Joël Suter au dernier Tour de Sicile. «Nous sommes dans une spirale positive, se réjouit Yannis Voisard. L’esprit d’équipe fonctionne bien. La victoire d’Arvid a eu un côté libérateur vu que c’était la première.» Le Jurassien de 24 ans a apporté sa pierre à l’édifice, lui qui vit sa première année chez les professionnels. Lors du dernier Tour de Sicile, il a terminé 4e de l’étape reine et 7e au classement général final. «Je sens que cela m’a fait passer un palier. Non seulement dans ma saison, mais aussi dans ma carrière.»

«Je veux donner la chance à chacun de gagner en confiance, et après on regarde»
Fabian Cancellara

Le secret, ou plutôt la volonté des dirigeants, est de faire cohabiter l’expérience avec la fougue de la jeunesse. «Gagner ou non, ce n’est pas ce dont nous avons besoin, assure Fabian Cancellara. Je veux donner la chance à chacun de gagner en confiance, et après on regarde.» Au centre de cette philosophie, des coureurs comme Sébastien Reichenbach. Le Valaisan de 33 ans a quitté le World Tour pour rejoindre la formation suisse. «C’est un gros changement, c’est sûr, mais par contre je n’ai pas l’impression de perdre mon temps, relève-t-il. Tout est en place, l’équipe grandit vite.»

Le sac qui dérange

Sébastien Reichenbach sait de quoi il parle, lui qui avait connu les débuts d’IAM Cycling, la dernière formation helvétique en date, en 2013. «IAM avait mis plus de temps pour devenir une formation d’importance, estime le Martignerain. Il ne faut pas oublier que Tudor avait une bonne base (Swiss Racing Academy, ndlr). Il y a aussi des personnes d’expérience à la tête. Non seulement Fabian, mais tout le monde qu’il a recruté.»

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