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Cyclisme

Coup de balai dans la botte

Après la victoire de Tao Geoghegan Hart l’automne dernier, les jeunes loups sont de retour sur le Giro


7 mai 2021 à 20:04

Cyclisme » «J’ai fait les trois grands tours. Le Giro est le plus beau, le plus spectaculaire et surtout le plus imprévisible.» S’il ne sera pas en Italie cette année à cause de la pandémie et de ses obligations professionnelles, Daniel Atienza, comme beaucoup d’observateurs, entretient une relation spéciale avec le Giro, qui commence ce samedi à Turin. «Les coureurs doivent être tout de suite à 100%, il n’y a pas de round d’observation, renchérit Laurent Dufaux. Des finals en descente, des talus, des arrivées techniques, il est impossible de se cacher. Le Tour d’Italie est intéressant dès les premiers jours.» Ce qui définit le Giro est néanmoins sa difficulté. Une troisième semaine toujours très élevée et des étapes très longues, voire trop pour certains. L’année passée, les coureurs avaient d’ailleurs fait grève pour se plaindre de l’enchaînement d’étapes de plus de 200 km, sans qu’il n’y ait de véritable intérêt sportif.

Cette année, si le parcours, avec ses 47’000 m de dénivelé, s’annonce comme le plus montagneux depuis 2011, il est paradoxalement dans la moyenne basse en matière de distance avec 3480 km au programme et, seulement, quatre étapes au-delà de la barre fatidique des 200 km. «Quand je vois la dernière semaine, je n’ai pas l’impression que ça a beaucoup changé, contre Danilo Wyss. Au milieu de très grosses étapes de montagne, les organisateurs ont calé une journée de plat de 212 km.»

Le plus spectaculaire des trois grands tours commence donc ce samedi avec un gros favori et une ribambelle d’outsiders. Plus qu’un duel entre l’équipe Ineos et les autres, c’est un nouveau choc des générations qui s’annonce sur les routes italiennes.

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