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Succession de Giancarlo Sergi à la tête de la Fédération. vers un duel Sefolosha-Siviero

Qui succédera à Giancarlo Sergi à la présidence de Swiss Basketball? Ils sont quatre sur les rangs: Thabo Sefolosha, Andrea Siviero, Alexandre Marangoni et Salem Fedal. Un seul sera élu lors de l’assemblée extraordinaire des délégués, qui se tiendra samedi à Fribourg.

Thabo Sefolosha (à gauche) et Andrea Siviero présentent deux profils différents, mais partagent la même volonté d'aider le basket suisse à grandir. © Keystone

6 décembre 2023 à 23:00

Temps de lecture : 1 min

Basketball » Le basket suisse s’apprête à vivre un moment charnière. Samedi matin, lors d’une assemblée générale extraordinaire à Fribourg, les délégués vont élire un nouveau président pour succéder à Giancarlo Sergi à la tête de Swiss Basketball. En place depuis 2014, le Vaudois, contesté depuis plusieurs mois, a annoncé en août dernier qu’il démissionnerait lors de la prochaine assemblée générale. Alors que le nouvel homme fort de la sphère orange devait être élu en mai 2024, le conseil d’administration de la Fédération, mis sous pression par certains délégués, a décidé de procéder à une élection anticipée «en signe d’ouverture et pour favoriser une transition efficace et constructive», selon les termes du communiqué publié en octobre.

Plusieurs candidats se sont alors manifestés. Ils seront quatre à présenter leur programme samedi devant les délégués. Thabo Sefolosha (39 ans), le premier Suisse à avoir joué en NBA, est sur les rangs depuis l’été. C’est lui qui a poussé pour un changement anticipé à la tête de la Fédération. Soutenu par de nombreux joueurs (lire aussi ci-dessous), le Vaudois a vu le Tessinois Andrea Siviero (58 ans), ancien président d’Union Neuchâtel, rejoindre la liste des candidats. Alexandre Marangoni (75 ans), président du Fribourg Olympic entre 1986 et 2000 et de la Fédération suisse de 2003 à 2005, s’est aussi annoncé, tout comme Salem Fedal (36 ans), qui se présente comme «basketteur amateur à Nyon».

Un outsider

Quatre hommes pour une place. La lutte s’annonce acharnée. Elle le sera sans doute, même si elle risque fort de rapidement se résumer à un duel Sefolosha-Siviero. «On dit que je suis un outsider», confirme en souriant Alexandre Marangoni, qui n’a pas vu beaucoup d’améliorations depuis son dernier mandat. «On voit la même mentalité et les mêmes carences qu’il y a 20 ans», compare celui qui a réagi après les «résultats catastrophiques de l’équipe de Suisse». «J’avais envoyé une lettre au président pour lui donner des pistes d’amélioration. Quand j’ai appris sa démission, je me suis dit que je devais continuer à m’impliquer», ajoute celui qui aimerait appliquer au basket suisse ce que fait Olympic depuis des années. «S’occuper des jeunes, avoir plus de salles, faire plus d’entraînements, avoir plus de moyens», énumère-t-il, sans oublier de parler du basket féminin et du basket handicap.

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