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Une victoire qui compte double pour Olympic

Olympic s’impose 71-83 chez les Starwings et chipe à Massagno la deuxième place. Quel dénouement!

Vainqueurs des Starwings, Robert Zinn et Olympic ont réussi la belle affaire du week-end.

3 mai 2021 à 04:01

Temps de lecture : 1 min

Basketball » La 24e et dernière journée de SB League aurait pu n’être qu’un coup d’épée dans l’eau. Elle s’est au contraire révélée riche en rebondissements et en émotions. Si, pour le classement final pour le moins, la défaite des Lions de Genève face à Union Neuchâtel apparaît anecdotique, celle de Massagno à Monthey change littéralement la donne. Elle permet à Olympic, chiche vainqueur des Starwings mais vainqueur malgré tout (71-83), de chiper aux Tessinois de Dusan Mladjan la 2e place.

Victoire compte double. Car cette 2e place à l’issue de la saison régulière, en plus de renforcer la confiance qui anime des Fribourgeois invaincus depuis le 28 mars, offre à ces derniers l’avantage du terrain jusqu’en demi-finales des play-off (y compris). Alors que les deux premières séries se disputeront au meilleur des trois manches, voilà qui est bon à prendre. Samedi à Birsfelden, dans une salle qui a vibré et qui s’en est fait l’écho, Petar Aleksic et ses hommes ne s’en plaignaient en tout cas pas.

«Ils la méritent»

Résumons. Enseignement No 1: longtemps 3e, Olympic a trouvé le moyen de se mettre dans une position un poil plus favorable avant le début des choses sérieuses. Enseignement N° 2: les pensionnaires de Saint-Léonard affronteront le matricule 7 du tableau, Boncourt, en quarts de finale. Osons l’écrire: un bon tirage. Enseignement N° 3: tous les feux sont au vert avant la finale de la Coupe de Suisse, samedi à Fribourg contre les Lions de Genève.

Cette 2e place offre à Olympic l’avantage du terrain jusqu’en demi-finales des play-off y compris.

«En tant qu’entraîneur, je n’aime pas perdre le match qui précède une finale», soufflait Petar Aleksic peu après le court succès des siens face aux Starwings. Et d’ajouter: «La saison a été compliquée, mais mes joueurs n’ont jamais cessé de se remettre en question. Cette 2e place vient récompenser leur travail. Je crois qu’ils la méritent.» Comme les Bâlois, privés de leurs deux meneurs Deondre Burns et Branislav Kostic, ont mérité de tenir Olympic, notamment battu dans la conquête du rebond, en respect. En cause, une défense de zone agressive sur laquelle les visiteurs ont longtemps séché.

«Nos adversaires savent que, voilà, nous ne sommes pas la meilleure équipe du championnat face à ce genre de défense, même si nous avons progressé. Aujourd’hui (samedi), nous avons pris 37 à 38 minutes de zone dans les dents. Je vois cela comme la meilleure préparation possible, car Genève ne va pas manquer de nous en proposer quelques séquences, samedi prochain», sourit Paul Gravet qui, en retrouvant un peu de son adresse au début du quatrième quart-temps, fut l’un des détonateurs olympiens (32e, 54-66).

Un temps mort

Un autre est à chercher dans le smartphone du président Philippe de Gottrau, assis derrière le banc fribourgeois, un œil sur la performance de ses protégés, un autre sur le déroulement de la rencontre entre Monthey et Massagno. «Quand, explique Petar Aleksic, à 5 minutes de la fin du match, mon président est venu me dire que Massagno perdait, j’ai pris un temps mort pour motiver les troupes.» L’effet a joué en plein. Certes, Olympic avait déjà creusé l’écart. Mais sans un panier de Kristijan Krajina et trois autres de Robert Zinn (39e, 69-82), qui sait si les Rhénans, emmenés par un Nathan Krill au four et au moulin, n’auraient pas poussé le bouchon encore plus loin?

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