Logo

Basketball

Une grosse répétition générale

Olympic et Elfic disputent la Supercoupe ce samedi à Saint-Léonard. Un bon test pour clore… la préparation

Match de préparation: Elfic Fribourg - Montpellier. Marielle Giroud (Elfic, devant) et Kyavi (Montpellier). Photo Lib / Aldo Ellena, Fribourg, 12.09.2020Aldo Ellena/Aldo Ellena/La Liberté

2 octobre 2020 à 19:32

Temps de lecture : 1 min

Basketball » Pour apprécier la Supercoupe à sa juste valeur, mieux vaut ne pas être trop à cheval sur la logique. Lancée en 2015 par le sponsor principal des sports de salle, la compétition, qui doit mettre aux prises le champion sortant au vainqueur de la Coupe de la saison précédente, a connu plusieurs couacs. Une année, une équipe s’est présentée sans ses renforts étrangers. Une autre, tous les meilleurs éléments d’une formation avaient été laissés au repos. Sans parler de l’édition où Olympic, pourtant vainqueur du triplé, n’avait même pas pu participer à cause d’une collision de date avec le calendrier de la Ligue des champions. Bref, vous l’aurez compris, six ans après son lancement, cette compétition peine toujours à se faire sa place.

«Cette Supercoupe est sous-évaluée, regrette pourtant Romain Gaspoz, entraîneur d’Elfic Fribourg qui va affronter Winterthour ce samedi à 16 heures. Il faudrait peut-être repenser son format. Et la retarder un peu, car elle intervient trop tôt, à un moment où les équipes sont en train de se construire.» Un ressenti partagé par les joueurs. «Cette compétition n’a pas une énorme valeur, car elle se base sur les succès de l’année précédente, or quelques mois plus tard, les équipes ne sont plus les mêmes», explique Arnaud Cotture, qui a soulevé les quatre dernières supercoupes. Un palmarès plutôt paradoxal si l’on songe que dans le même temps, il n’a gagné qu’une seule Coupe de la Ligue.

De belles affiches

Avec Elfic - Winterthour chez les dames, Fribourg Olympic - les Lions de Genève chez les messieurs, les affiches de 2020 ne manquent toutefois pas d’intérêt, ni de sel. Celui qui s’est accumulé au cours des dernières années entre ces équipes appelées régulièrement à batailler pour la conquête des divers trophées mis en jeu. «Nous voulons les battre! Nous avons perdu quelques finales contre elles. Il est important de prendre notre revanche», lance Nancy Fora, l’arrière d’Elfic, avec détermination. «Gagner, c’est une façon de finir le boulot de la saison dernière», surenchérit Romain Gaspoz.

Cette Supercoupe intéresse aussi Olympic. «Cette fois, on va prendre le match au sérieux», promet Petar Aleksic, l’entraîneur fribourgeois, qui espère que son équipe montrera «un autre visage» que celui affiché la semaine passé en Bulgarie lors des qualifications de la Ligue des champions. «Nous devons nous battre pour trouver notre identité. Cela passera par davantage d’intensité. Il faudra courir plus, mieux bouger la balle et diminuer nos pertes de balle», résume-t-il.

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus

Dans la même rubrique