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Basketball

FR Olympic. Un écart et un peu d’espoir

Pour la quatrième année d’affilée, FR Olympic est privé de Ligue des champions. Pas vraiment surprenant

Nikola Spasenoski/contact@spasenoski.com

25 septembre 2022 à 21:45

Temps de lecture : 1 min

Basketball» La folle épopée européenne de la saison 2018/19 semble bien lointaine. Vendredi, pour la quatrième saison consécutive, Fribourg Olympic a échoué au stade des qualifications de la Ligue des champions. Un échec guère surprenant. Après une préparation perturbée par les absences (blessures, sélection nationale, 3x3), jalonnée de plusieurs défaites, les Fribourgeois ne sont pas arrivés à Skopje dans les meilleures dispositions.

Contre les Allemands de Chemnitz vendredi, Petar Aleksic et ses hommes ont reçu une gifle (70-93), un peu trop violente sans doute, mais qui donne à penser qu’Olympic n’a pas sa place en Ligue des champions. Si les Fribourgeois ont le mérite de sortir de leur «confort» national pour aller batailler sur la scène continentale, il faut aujourd’hui se questionner sur les raisons de l’écart qui sépare Olympic, et par là même le basket suisse, des équipes européennes estampillées Ligue des champions.

1 Un championnat beaucoup trop faible

«Avoir comme Chemnitz chaque semaine de gros matches, cela aide forcément. [...] Nous, nous devons chaque fois nous réadapter à ce haut niveau»
Boris Mbala, capitaine

Le niveau de la SB League est médiocre. La saison dernière, seul Massagno, sur trois ou quatre matches, a donné un peu de fil à retordre à Olympic. Le constat n’est pas nouveau mais il prend tout son sens lors des matches internationaux. «Avoir comme Chemnitz chaque semaine de gros matches (face à des équipes comme le Bayern Munich ou Alba Berlin, ndlr), cela aide forcément. Les joueurs savent ce que cela exige en termes de concentration et d’intensité. Nous, nous devons chaque fois nous réadapter à ce haut niveau», compare le capitaine Boris Mbala.

Pour Ivica Radosavljevic, le coach assistant de Petar Aleksic, cette remarque ne se limite pas à l’Allemagne et aux autres gros championnats. «Même les plus petits, comme celui de la Roumanie, ont un top 5 plus relevé que la Suisse», sait-il. Avec la promotion de Vevey et le passage de dix à onze formations, le niveau global de la SB League ne va pas aller en s’améliorant, car qui dit plus d’équipes, dit plus de joueurs. Le bassin suisse étant limité, des joueurs moyens continueront d’avoir beaucoup de temps de jeu…

2 La limitation du nombre d’étrangers

Autre différence notable entre Fribourg Olympic et ses adversaires: le nombre de renforts étrangers. «Le règlement de Swiss Basket ne nous aide pas. Certaines équipes alignent sept étrangers, nous n’en avons que quatre», déplore Radosavljevic. Avec Coryon Mason, actuellement blessé, les Fribourgeois pourront en aligner un cinquième, mais ils n’auront guère l’occasion de trouver leurs automatismes puisqu’un des cinq devra s’asseoir dans les tribunes en SB League. «Avec sept étrangers, nous serions plus proches d’une équipe comme Chemnitz. D’ailleurs, si on regarde le match de vendredi, ce ne sont pas les Allemands, mais les étrangers qui font la différence», a pu remarquer le coach assistant.

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