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Tout sera question de rythme

Dès mercredi soir contre les Starwings, Olympic se lance à l’assaut d’un troisième titre de champion consécutif

Le duel entre Marquis Jackson (à gauche) et Deondre Burns sera l’une des clés de cette finale.

25 mai 2021 à 22:13

Temps de lecture : 1 min

Basketball » Fribourg Olympic - Starwings. Aussi inédite que surprenante, la finale des play-off de SB League, qui débute ce mercredi soir à 19h30 à Saint-Léonard (lire ci-dessous), suscite bien des interrogations. Si la présence des Fribourgeois découle d’une certaine logique au vu de leur montée en puissance des derniers mois, celle des Bâlois est autrement plus déconcertante. Première équipe alémanique à se hisser en finale depuis le titre de Berne Université en… 1933, les Starwings ont surpris tout le monde en éliminant les Lions de Genève en quart de finale avant de confirmer, avec brio, contre Union Neuchâtel en demi-finale.

La performance est d’autant plus remarquable que les Rhénans, minés par les blessures, composent depuis plusieurs semaines avec un effectif réduit. Sont-ils capables d’enchaîner un troisième exploit de rang? C’est tout l’enjeu de cette finale que décortique Maxime Jaquier (41 ans), ancien meneur de jeu fribourgeois qui a commencé sa carrière à Olympic – est passé par Mulhouse, Monthey et Boncourt – avant de la finir aux Starwings.

 

Solidité défensive à toute épreuve

 

67

points encaissés par match en moyenne pour Olympic

Meilleure défense des play-off avec en moyenne 67 points encaissés par match, Fribourg Olympic a su trouver la stabilité qui a fait sa force ses dernières années. «C’est le grand mérite de Petar (Aleksic, l’entraîneur, ndlr). Le travail paie. Ses équipes progressent toujours. Olympic est l’équipe la plus costaude de cette fin de saison», salue Maxime Jaquier, qui craint un peu l’absence de Boris Mbala, touché à une cheville. «Avec lui, Olympic plierait l’affaire en trois matches. Sans lui, ça sera moins évident, estime-t-il. Les Fribourgeois ont battu Massagno mais ils n’ont pas étouffé physiquement les Tessinois.»

 

Des joueurs en pleine bourre

 

«Bâle capable de réussir des coups, on le savait, mais gagner deux séries de play-off, c’est assez énorme et plutôt sympa», apprécie l’ancien international, en mettant en avant le travail de l’entraîneur Dragan Andrejevic – «J’aimais déjà bien ce qu’il avait fait à Vevey», avoue-t-il – et de la cellule de recrutement. «Bâle trouve souvent de bons étrangers. On l’a vu avec Burnatovski et Jones, qui joue maintenant en Euroligue, et c’est à nouveau le cas cette année», applaudit-il. L’organisation collective et la confiance engrangée au cours des dernières semaines prennent actuellement le pas sur la fatigue. «Avec les Starwings, tu ressens vraiment cette notion d’équipe. Chacun connaît son rôle et sait ce qu’il doit faire sur le terrain. Les étrangers prennent leurs responsabilités mais ils sont aussi capables de s’effacer pour laisser s’exprimer un gars comme Milenkovic. En plus, ces joueurs savent que même en cas de boulette, ils resteront sur le terrain. Cela doit les aider à performer. Sans compter que battre le N° 1 te donne des ailes», assure le Fribourgeois.

 

Un excès de confiance à éviter

 

Un homme averti en vaut deux, si l’on en croit le dicton. Après le double exploit bâlois, les Fribourgeois ne doivent pas commettre l’erreur de sous-estimer leur adversaire, sous peine de vivre la même désillusion que les Lions de Genève et Union Neuchâtel. «Je ne pense pas que Fribourg va pécher à ce niveau-là. Pas avec Petar à leur tête. En plus, avec leur parcours, les Starwings ont gagné le respect», poursuit Maxime Jaquier. Mais la méfiance reste de mise, car cette finale se jouera d’abord au niveau mental, selon l’ancien distributeur. «A ce niveau, la dimension psychologique est énorme. Les Bâlois arrivent à entrer dans la tête de leurs adversaires. Pour s’en convaincre, il suffit de voir comment ils ont fait déjouer Genève en quart de finale.» Prévenu, Olympic va devoir par moments se faire violence à en croire Maxime Jaquier. «Fribourg n’a pas vraiment de tueurs dans son équipe. Pourtant, il faudra aller au combat pour mettre beaucoup de rythme et d’intensité.»

 

Une force collective qui impressionne

 

Pour déployer un maximum d’énergie sur le terrain, Olympic s’appuiera encore une fois sur la profondeur de son effectif. Avec 8 joueurs à 8 points et plus, le double champion de Suisse en titre présente la meilleure attaque du championnat avec près de 90 points par match.

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