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Thibaut Petit estime qu'il «faut faire mieux» malgré les victoires en série d'Olympic

Jamais en danger mais jamais convaincant non plus, Olympic gagne à Nyon son premier match de l’année

Auteur de 25 points, Killian Martin (à gauche face au Nyonnais Axel Ugurtas) a été le meilleur marqueur de ce match typiquement de reprise. © Keystone

4 janvier 2024 à 10:50

Temps de lecture : 1 min

Basketball » Dix-huit jours sans compétition n’ont pas entravé la marche en avant d’Olympic. Mercredi à Nyon, à l’occasion de son premier rendez-vous de l’année 2024, le leader de SB League s’est imposé 72-91 pour porter à 14 son nombre de victoires en championnat. Les nouvelles sont bonnes: Thibaut Petit les accueille pourtant comme un avertissement. Car si le succès a été au rendez-vous, il laisse tel un champagne éventé un goût doux-amer dans la bouche de l’exigeant coach fribourgeois. «Après une telle performance, il y a une remise en question à avoir.» Mais encore: «Il faut faire mieux. Surtout, gagner en constance. Sinon, on finira par perdre.»

Perdre le prochain match, dimanche à Saint-Léonard face à Pully Lausanne, constituerait un accroc plus qu’un crève-cœur. Mais perdre les deux quarts de finale, le premier de Coupe de la Ligue, le second de Coupe de Suisse, qui attendent Olympic la semaine prochaine aurait des conséquences autrement plus fâcheuses. «Il faut aussi retrouver le plaisir. Aujourd’hui (mercredi), je trouve qu’on en a manqué», fait remarquer Thibaut Petit.

La sortie de Jaunin

Ne transiger sur rien. Face à des Nyonnais qui espèrent recevoir rapidement du renfort (lire ci-dessous), Olympic ne s’est jamais senti en danger. Mais n’a pas non plus été le «tueur» que son entraîneur voudrait qu’il soit. «On ne s’est pas fait peur, non. Mais à un moment donné, on s’est dit qu’il fallait qu’on se réveille», résume Dylan Ducommun. Image bizarre que celle de ces dix joueurs qui arpentent le terrain en sachant pertinemment quel sera leur destin: mitigé pour les uns, inéluctable pour les autres.

Si l’inusable Sénégalais Maleye N’Doye, 43 ans, une perle pour les nombreux jeunes de l’effectif vaudois, était le premier à dégainer, Arnaud Cotture lui répondait du tac au tac. A longue distance aussi. Après quoi, Killian Martin, Eric Nottage puis Cheikh Sanè s’associaient pour creuser un premier écart, déjà décisif (9e 8-18). Profitant de la sortie de l’importantissime Jérémy Jaunin, pénalisé par les fautes, les visiteurs s’empressaient d’accroître leur avantage (12e 17-31), qui a fluctué jusqu’à la fin d’une rencontre sans gros suspense, même si les pensionnaires de la salle du Rocher, revenus à 8 points à la 23e (44-52) puis à 11 à la 36e (66-77), n’ont jamais capitulé. Physiquement pour le moins.

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