Radiographie du convalescent Paul Gravet

Basketball » Etudiant en gestion du patrimoine, il prépare ses examens de master. Paul Gravet prépare aussi les play-off de SB League, qui verront son équipe, Fribourg Olympic, affronter samedi soir (17 h 30), et dans une série au meilleur des cinq manches, Monthey en quarts de finale.

Enfin, que ce soit à la salle du Reposieux ou dans celle de Saint-Léonard, comme samedi, le Franco-Suisse de 26 ans prépare le terrain, celui qui doit lui permettre de redevenir l’ailier dominant qu’il était l’année passée et en début de saison encore. Avant qu’une déchirure d’une insertion tendineuse sous le talon l’oblige à rester entre novembre et mars l’infirmerie.

Les promesses d’une série engagée pour Olympic

«Quatre mois, c’est long, souffle-t-il. C’est comme deux étés, parce qu’on coupe pendant deux mois à l’intersaison. Alors, on dit qu’il faut au moins quatre semaines pour retrouver le niveau qui était le sien avant la pause. Là, c’est deux fois ça», calcule Paul Gravet, qui estime être «à 75-80%» de ses possibilités. «Je ne crois pas que je recouvrerai l’entier de mes moyens d’ici à la fin du championnat, souligne-t-il encore. Mais cela ne doit pas m’empêcher d’aider mon équipe pendant les play-off.»

Gérer le contact

Le corps? Rouillé mais «dérouillé», merci pour lui. «Mon pied m’a un peu gêné à mon retour (le 5 mars contre Nyon, ndlr). Comme j’ai souffert d’une déchirure, il y a une cicatrice. Mais une cicatrice qui est dure et qui m’irritait un peu à chaque fois que je posais le pied. Depuis deux semaines, cela va vraiment mieux.» L’appréhension aussi a disparu. «Gérer le contact, en match ou lors des oppositions, peut être déstabilisant au début. J’ai fait de la musculation, mais rien ne remplace la compétition. Clairement, le contact est un axe de travail sur lequel je dois m’améliorer», reprend le convalescent.