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Basketball

Papa à Cudrefin, joueur à Lugano

Après un court passage à Olympic l’an passé, Jules Aw a vu sa vie chamboulée par l’arrivée de triplés

Le basketteur Jules Aw, dans le fitness du Fribourg Olympic. Photo Lib/Alain Wicht, Fribourg, le 13.02.2020Alain Wicht/Alain Wicht/La LibertŽ

8 janvier 2021 à 18:24

SB League » La vie de Jules Aw a basculé il y a un peu plus d’une année. A l’automne 2019, quand le Covid ne monopolisait pas encore l’attention et que le Sénégalais défendait les couleurs de Massagno, l’intérieur a appris que sa femme Myriam attendait des… triplés! «Quand on nous a annoncé ça, nous étions sous le choc. C’était comme la fin du monde», reconnaît Jules Aw, qui ne s’attendait pas à découvrir la vie de papa dans une pareille ampleur.

Passé la surprise initiale, le couple a commencé à se réjouir de ce «cadeau du ciel». Durant cette période, Jules Aw a rejoint Fribourg Olympic pour jouer la fin de saison. Finalement, pandémie oblige, le Sénégalais de 34 ans n’aura disputé que cinq matches avec le club de Saint-Léonard, non sans réussir à soulever une Coupe de la Ligue à la fin janvier à Montreux juste quelques semaines avant l’arrêt définitif du championnat. Triste conclusion pour les passionnés de basket, mais bonne nouvelle pour le futur papa. «J’ai pu rester à la maison, soutenir ma femme, assister à la naissance de mes enfants, aider dans certaines tâches et apporter mon réconfort lors des premiers mois», a-t-il apprécié.

«J’aurais voulu rester»

Les arrivées en avril de William, Leny et Léana ont bouleversé la petite vie du couple. «Avec des enfants, on apprend à être patient, à rester calme et à gérer son stress», énumère Jules Aw. La grande famille installée à Cudrefin, le basketteur a cherché à prolonger son bail avec Olympic. «J’ai vécu de belles semaines à Fribourg. C’est une ville qui vit pour le sport. Quand on entre dans la salle, on a juste envie de se donner à fond», se remémore-t-il avec un peu de nostalgie. Après quelques discussions estivales, aucun accord n’a pu être trouvé. Au regret du Sénégalais. «J’aurais voulu rester proche de ma famille», avoue-t-il.

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