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Olympic a montré son visage conquérant contre Bois-le-Duc

Pour son premier match de Coupe d’Europe FIBA, le champion de Suisse s’impose devant Bois-le-Duc 83-78

Davonta Jordan (à gauche) face à plus grand et plus costaud que lui: Olympic a eu le dernier mot.

13 octobre 2022 à 04:01

Basketball » Tant pis. Nous aurions voulu écrire que pour son premier rendez-vous européen à domicile depuis près de trois ans, Olympic avait évolué dans une salle comble et une ambiance folle. Nous aurions voulu, oui. Mais à défaut de gradins pleins, les pensionnaires de Saint-Léonard, encouragés par 488 fidèles seulement, ont livré hier un match plein… d’actions toutes plus spectaculaires les unes que les autres. Au bout d’une soirée aboutie, une victoire 83-78 face à une formation néerlandaise qui pour beaucoup était la favorite du groupe C: Bois-le-Duc. L’aventure des Fribourgeois en Coupe d’Europe FIBA commence bien. Elle se poursuivra dès mardi prochain avec un déplacement à Porto.

Chaque chose en son temps. Malgré les absences d’Uros Nikolic, Coryon Mason et du p’tit dernier Matthew Milon, absences auxquelles il faudra probablement ajouter celle de Jonathan Kazadi, sorti sur blessure à la 10e minute, Olympic a montré un visage conquérant qu’on ne l’avait pas vu arborer depuis le début de la saison. Si le collectif est à mettre en avant (sur les dix joueurs alignés par Petar Aleksic, seul le jeune Alois Leyrolles n’a pas marqué), c’est bien dans la raquette qu’Arnaud Cotture, Milos Jankovic et leurs coéquipiers ont forgé leur succès. En première mi-temps pour le moins. L’un après l’autre, les intérieurs valaisan et serbe ont montré la voie à suivre. Celle du charbon et de l’huile de coude. De la solidarité également.

Les moments clés

«Celui qui aide se fait aider à son tour. Chaque jour un peu plus, on sent qu’on devient une équipe», lâche Natan Jurkovitz, lequel n’a pas été le dernier à filer un coup de main aux copains. Mention spéciale à Arnaud Cotture, qui cherchait sa meilleure forme et qui semble l’avoir trouvée. Robert Zinn parti sous les cieux luganais, la fusée fribourgeoise a aussi trouvé une nouvelle rampe de lancement pour ses fameux alley oops: Justin Roberts, dont on reparlera plus tard. Promis.

«Celui qui aide se fait aider à son tour.»
Natan Jurkovitz

Bref, grâce notamment à une présence rassurante au rebond, dont il a gagné la bataille, Olympic a pris par deux fois 10 points d’avance (15e 34-24, 19e 39-29) avant de connaître une fin de deuxième quart plus compliquée (20e 42-37). Le début du troisième le fut encore davantage, Petar Aleksic lui-même le qualifiant de «black-out.»

Ne pas pointer du doigt ceux sans qui l’issue n’aurait pas été positive. Mais aussi habiles à attaquer le panier soient-ils, Davonta Jordan et Justin Roberts peinent encore à gérer les moments clés d’une rencontre. Avant de dilapider toute son avance (24e 44-46), Olympic aurait eu besoin de l’intelligence d’un «Jo» Kazadi pour se remettre la tête à l’endroit. A nouveau touché à la cuisse, le Bernois ne se lèvera jamais de son banc, et c’est dans les mains de sa paire d’arrières américains, parfois imprudente mais souvent perforante, que Petar Aleksic a confié sa destinée. Bien lui a pris, car la manière dont les deux hommes ont «drivé» le cercle a été communicative. Elle a redonné du mordant à l’entier du groupe, qui a repris illico les commandes puis creusé l’écart pour ne plus lâcher son os.

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