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Basketball. «Nancy Fora, il faut la freiner», confie l’entraîneur de Tarbes

François Gomez parle de Nancy Fora, ancienne joueuse d’Elfic Fribourg qui vit dans les Hautes-Pyrénées sa première saison dans la peau d’une joueuse étrangère, et du basketball suisse, que le sexagénaire suit de très près.

Nancy Fora sera-t-elle toujours à Tarbes la saison prochaine? «Je ne vois aucune raison pour qu’on s’en sépare», répond François Gomez, l’entraîneur du club. © Bastien Arberet

31 janvier 2024 à 18:46

Temps de lecture : 1 min

Comme prévu, il était 19 h et quelques secondes lorsque le téléphone de François Gomez a sonné. «Je reconnais bien la ponctualité des Suisses», a répondu gaiement, et avant même les salutations d’usage, l’entraîneur, directeur sportif et coresponsable du centre de formation du Tarbes Gespe Bigorre, club de première division française qui, après un début de saison chaotique marqué par de nombreuses absences sur blessures, occupe aujourd’hui la 7e place du classement.

Là, sous le soleil des Hautes-Pyrénées, Nancy Fora, 26 ans dont 7 sous le maillot d’Elfic Fribourg, coule des jours studieux. De sa meneuse tessinoise en effet, François Gomez loue d’abord la détermination et la force de travail. Les statistiques (5,5 points, 3,6 rebonds, 2,6 assists en 26 minutes de moyenne par match)? Finalement, peu importe. «En l’engageant, on ne s’est absolument pas trompé», estime le coach de 63 ans qui savait à qui il avait affaire. Interview.

Pourquoi Nancy Fora n’a-t-elle joué que deux minutes, samedi lors de la victoire de Tarbes 83-55 à Hainaut?

François Gomez: A l’échauffement, elle s’est plainte d’une douleur derrière le genou. Nancy est entrée quand même une première fois, mais elle traînait la jambe. Nous avons convenu que si je n’avais pas besoin d’elle, elle resterait sur le banc.

Est-ce grave?

A priori, non. Parce que nous sortons d’un périple dans le nord de la France, j’ai donné congé aux joueuses lundi. Mardi matin, Nancy voulait s’entraîner comme les autres, mais je lui ai imposé de rester sur le côté. Je la reconnais bien là…

C’est-à-dire?

Nancy est une compétitrice, quelqu’un de travailleur qu’il faut parfois freiner, sinon elle en ferait trop. Cette capacité à passer au-delà de la douleur l’a, par exemple, pénalisée en début de saison. Elle en a fait beaucoup, trop sans doute, et elle s’est blessée.

Comment jugez-vous sa saison, la première pour elle dans le rôle d’une étrangère?

Pour elle, la plus grande difficulté a été la découverte d’un nouveau championnat, très athlétique, où l’intensité est partout. Surtout, la ligue féminine est très homogène. Que l’on soit favori ou outsider, il y a tout le temps match. La pression est permanente: on peut vite passer du wagon du haut au wagon du bas.

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