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Basketball

Mitchell, 180 cm de «compétitivité»

Le meneur d’Olympic a appris à «toujours donner le 100%». Un conseil qu’il a reçu et qu’il dispense

SB League. Match Fribourg Olympic - Lions de Genève. de g. à dr.: Kevin Monteiro (Genève) et Kwamain Mitchell (Olympic). Photo Lib/Charly Rappo, Fribourg, 23.10.2021Charly Rappo/Charly Rappo / La LibertŽ

19 novembre 2021 à 20:37

Temps de lecture : 1 min

Basketball » Il avoue avoir eu peur. Pour lui et, surtout, pour son équipe, Fribourg Olympic, qui déplorait déjà et déplore encore de nombreuses défections dans son effectif (lire ci-après). Blessé à la cheville il y a deux semaines jour pour jour, Kwamain Lamar Mitchell – le «Lamar est superflu», précise-t-il – fera son retour à la compétition ce samedi soir (17h30) face à Boncourt, qui se déplace à la salle Saint-Léonard pour le compte de la 8e journée de SB League.

«Compétition», c’est le mot, tant le vif et toujours alerte meneur américain de 32 ans aime à brûler ses semelles sur les parquets suisses et européens, à défaut d’avoir eu la chance de fouler ceux de la NBA, «le rêve de tout enfant né aux Etats-Unis».

Sans frein à main

Jouer au basket de manière professionnelle: Kwamain Mitchell, qui est passé par la République tchèque, la Pologne, la Lettonie, la France, la Russie et la Serbie avant de poser ses valises sur les bords de la Sarine, a atteint son objectif. Le natif de Milwaukee, la ville à qui un certain Giannis Antetokounmpo a offert le plus beau des titres au mois de juillet dernier, compte parmi les milliers d’expatriés US à exercer leur métier sur le Vieux-Continent, saison après saison. Combien sont-ils à se fondre dans la masse en espérant ne pas diluer leurs talents? Mais aussi nombreux soient-ils, tous sont animés d’une rage qui sort de l’ordinaire et qui les rend uniques. Celle de Kwamain Mitchell tient en un dérivé: «compétitivité», dit-il.

«Mon père a quitté la maison lorsque j’étais encore bébé, et c’est donc ma mère qui nous a élevés, mes deux frères et moi. Elle aussi a fait du sport et son message a toujours été clair: donne le 100% dans tout ce que tu fais, à l’école aussi bien sûr», raconte celui qui a suivi le conseil de maman à la lettre. Qui a vu Kwamain Mitchell, 180 cm d’énergie et de l’expérience à revendre, à l’œuvre ne dira pas le contraire: l’homme au crâne rasé ne joue jamais avec le frein à main. Une impression accentuée par la vitesse de ses jambes et la fréquence – laser – de ses petits pas. «Impossible de ne pas jouer toutes les possessions à fond, ne serait-ce parce qu’un match peut se gagner ou se perdre pour un seul petit point», rappelle le diplômé de l’Université de Saint-Louis, qui a grandi en regardant moins Michael Jordan et Kobe Bryant qu’Allen Iverson, dont les dribbles chaloupés et déstabilisants étaient la marque de fabrique.

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