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Basketball

Le sniper dégaine toujours aussi vite

Meilleur marqueur de SB League, Dusan Mladjan sera l’atout No 1 de Massagno contre Fribourg Olympic


18 mai 2021 à 23:45

Temps de lecture : 1 min

Basketball » On ne présente plus le bonhomme. Dusan Mladjan possède la plus belle patte du basket suisse. Shooteur compulsif, sniper hors pair qui dégaine plus vite que son ombre, le Tessinois n’est jamais aussi décisif qu’en fin de match quand le score est serré et que le sort d’une rencontre se joue sur un éclair de génie. Il l’a encore prouvé avec l’équipe de Suisse en novembre dernier lorsqu’il a offert aux Helvètes une victoire historique contre la Serbie (92-90). Il a récidivé vendredi passé à Lugano en quart de finale des play-off pour sortir Massagno d’une situation délicate grâce à deux tirs primés dans les 35 dernières secondes du temps réglementaire!

Classique, prévisible, prédictible et pourtant personne ne parvient à empêcher l’inéluctable. «Il n’y a pas trois joueurs comme lui en Europe. Dusan est avant tout un grand compétiteur qui a une qualité de shoot incroyable et beaucoup de confiance en lui», réagit Petar Aleksic, l’entraîneur du Fribourg Olympic qui connaît l’aîné des Mladjan sur le bout des doigts et qui s’en méfiera tout particulièrement lors de la demi-finale des play-off de SB League opposant, dès ce mercredi soir, les Fribourgeois aux Tessinois. «Il n’a pas besoin d’espace ni de beaucoup de temps pour shooter. Franchement, il est impossible à stopper, il faut donc plutôt essayer de faire descendre son pourcentage de réussite», ajoute son ancien coach.

Des shoots et des séries

Pour expliquer son omniprésence dans les moments chauds, Dusan Mladjan va puiser dans ses souvenirs. «A 8, 9 ans, quand je jouais en mini-basket, je voulais déjà prendre ces shoots, raconte-t-il. J’aime aider l’équipe et prendre des responsabilités.» Si tout paraît facile avec lui, il le doit à un cocktail gagnant. «J’entraîne beaucoup mon shoot, j’ai joué plusieurs saisons à haut niveau et j’ai l’expérience qui m’aide à bien lire la défense adverse», résume-t-il. Mais encore? «C’est compliqué à expliquer… En fait, c’est comme une sensation naturelle.»

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