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Le rythme a manqué, pas la victoire

A court de forme et d’entraînement, Olympic a dû s’employer pour venir à bout de Monthey (78-74)

Slobodan Miljanic (ici à gauche en discusion avec Kwamain Mitchell et Petar Aleksic) a été le détonateur de Fribourg Olympic hier soir.

6 janvier 2022 à 02:01

Temps de lecture : 1 min

Basketball » Trêve de Noël et Covid: un cocktail dangereux, à défaut d’être explosif. Deux semaines après sa dernière sortie, le 22 décembre contre les Starwings en quart de finale de la Coupe de la Ligue, Fribourg Olympic avait rendez-vous avec Monthey. Pour le compte de la SB League, cette fois-ci. Le Monthey de l’automne 2021 n’aurait pas réussi à s’accrocher aussi fort et aussi longtemps. Celui d’hier, riche de quatre Américains dont le bondissant Dikembe Dixson, s’est montré autrement plus collant, et ce n’est qu’au bout du suspense, après un tir primé de Robert Zinn à 19 secondes et 8 dixièmes du coup de sirène final, qu’il a dû s’avouer vaincu.

Fribourg Olympic: 78, Monthey: 74. De ce match de reprise, les protégés de Petar Aleksic retiendront d’abord la victoire. En espérant que la suite de la saison leur permettra de travailler sans craindre que ce coquin d’omicron, ou ses descendants, si progénitures il y a, ne revienne leur triturer les naseaux. Et pire encore.

De la solidarité

Arnaud Cotture, Boris Mbala, Vigdon Memishi, Joanis Maquiesse, David Crudo et, dernier en date, Davonta Jordan, absent hier car placé en isolement: autant de joueurs fribourgeois à ne pas avoir été épargnés par la maladie. «Nous n’avons eu que deux entraînements en commun. Logiquement, il nous manque du rythme. Mais nous avons su rester solidaires pour assurer l’essentiel», plaide Slobodan Miljanic, qui a agi comme un détonateur.

«Nous n’avons eu que deux entraînements en commun.»
Slobodan Miljanic

Si le virus n’a pas eu de prise sur lui, «Slobo» a souffert de petits bobos qui n’ont de petits que le nom. Touché à l’épaule puis au mollet, le Monténégrin a pris le temps de se soigner. Le voici de retour à un très bon niveau. Hier, n’est-ce pas lui qui a sonné la révolte quand, après une première mi-temps brouillonne (38-37), les 651 spectateurs de la salle Saint-Léonard attendaient une réaction pour le moins d’orgueil?

Après un panier (avec la faute) de Milos Jankovic et un autre à mi-distance du précieux Robert Zinn, le «show» Miljanic a pu commencer. L’homme était partout, derrière la ligne des trois points comme près du cercle. Au rebond aussi, secteur qui soit dit en passant a été dominé par les visiteurs, ce qui est assez rare pour être souligné. Sous l’impulsion de son couteau suisse, Fribourg Olympic a pris 15 longueurs d’avance (25e, 58-43). Un écart qui, en d’autres temps pas si lointains, aurait permis aux protégés de Petar Aleksic de franchir la ligne d’arrivée avec sérénité. C’était oublier cette pause de 14 jours particulièrement tourmentée et la palette nouvelle d’un BBC Monthey qui, très vite, a grignoté son retard. Jusqu’à commettre le crime de lèse-majesté de passer devant son hôte (34e 66-67, 37e 68-69).

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