La capitaine Marielle Giroud de retour à bord du navire Elfic

Basketball » C’est une blessure toute bête qui a privé Elfic de sa capitaine depuis la reprise. «J’expliquais un exercice à des étudiants de l’université. On devait se tirer par les mains et ça a fait crac», explique Marielle Giroud qui partage son temps entre le basket et son emploi d’enseignante au cycle d’orientation ainsi qu’à l’université. Cette fissure à une main était la première grosse blessure de la Valaisanne depuis son entorse à la cheville au début de l’année 2020. «La différence, c’est le timing, souffle Marielle Giroud. Cela tombe pendant les matches européens et, en plus, je n’ai pas encore pu jouer avec l’équipe. J’ai fait une partie de la préparation et je me suis assise sur le banc…»

Un banc qu’elle quittera donc mercredi soir, puisque le médecin lui a donné le feu vert lundi. Durant ses six semaines d’arrêt, la capitaine n’est cependant jamais restée bien loin de ses troupes. De quoi garder le lien avec le ballon orange et ses coéquipières. «D’une certaine manière, la vie sans basket était cool, mais au final j’étais tout le temps ici, sourit-elle en pointant la salle de Saint-Léonard. Je suis venue à tous les entraînements, je n’ai raté qu’un match, je ne me suis peut-être pas entraînée avec l’équipe mais je n’étais jamais très loin.»

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Commencer à fond

Hormis lors de la première rencontre face à Benfica – la seule défaite de la saison de ses elfes – jamais Marielle Giroud n’a eu à regretter sa place en tribunes. «Mes coéquipières ont toujours bien joué, cela ne m’est donc jamais venu à la tête de vouloir entrer en jeu pour aider, assure-t-elle. Par contre, j’ai envie de participer maintenant. Etre de côté, c’est quand même ennuyant. J’en ai marre du tapis de course, du gainage. Je veux jouer!»

«J’en ai marre du tapis de course, du gainage. Je veux jouer!»
Marielle Giroud

Plus que son indéniable apport technique et tactique, Marielle Giroud va aussi amener une rotation supplémentaire. Ce qui ne sera pas du luxe en Eurocoupe, vu qu’en plus, la plus fribourgeoise des Valaisannes revient par la grande porte. «Franchement, j’aurais préféré avoir un entraînement de plus et un match pour me mettre dans le rythme, rigole-t-elle. Oui, il y a évidemment un peu d’appréhension, mais quitte à y aller, autant commencer à fond avec un match pour la première place du groupe!»

Retrouver l’intensité

Bien qu’elle ait été mise de côté durant six semaines, la capitaine s’est vite retrouvée dans les schémas tactiques de son entraîneur, lundi, lors de son seul entraînement avant le départ. «J’avais peur d’être larguée vu que je n’avais pas fait de jeu avec ballon et de positionnement depuis le début de la saison, mais, finalement, c’est presque le rythme ma plus grosse crainte, admet-elle. Le tir, ça va plutôt bien, il faudra juste voir avec les courses et la fatigue si ça suit bien.»