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La bonne opportunité de Boris Mbala

Le Gruérien est de retour en équipe de Suisse, une année après son dernier match sous les drapeaux

Boris Mbala: «Si je suis bon, je joue, si je suis mauvais, je sors.»

23 février 2022 à 21:19

Temps de lecture : 1 min

Basketball » L’équipe de Suisse a pris ses quartiers à Saint-Léonard depuis dimanche. Au menu, deux matches de préqualifications pour l’Euro… 2025. «Oui, c’est loin», sourit le sélectionneur national Ilias Papatheodorou. «Il ne faut pas commencer à déjà rêver de l’Euro, reprend Boris Mbala. Nous devons commencer par nous concentrer sur l’Irlande jeudi avant de penser à l’Autriche dimanche. Les victoires nous rapprochent de l’objectif final, mais il est très lointain.»

Après deux premiers matches en novembre, une victoire contre Chypre et une défaite contre l’Autriche, la Suisse doit gagner ces deux matches de la semaine pour continuer son bout de chemin. Une route qui pourrait la mener, en 2023, là où elle avait échoué il y a un an, aux portes de l’EuroBasket.

Civiliste et bon soldat

Le 19 février 2021, alors qu’elle pouvait espérer se glisser parmi les meilleures formations du continent, l’équipe nationale, alors dirigée par Gianluca Barilari, s’était plantée contre la Finlande. «Un match horrible», résume Boris Mbala qui était du voyage en Géorgie dans la bulle qualificative. C’était d’ailleurs le dernier rassemblement pour le Gruérien. Que ce soit l’été dernier ou en novembre, pas de trace du capitaine du Fribourg Olympic sous les drapeaux. «J’étais avec l’équipe au mois d’août, mais il y avait eu des désaccords et j’avais préféré partir, explique-t-il, sans entrer dans les détails. J’ai ensuite discuté avec le sélectionneur, nous avons mis les choses au clair et me voilà, à sa disposition.»

Et il pourrait avoir du boulot plein les bras, l’Echarlensois. Il devra en effet faire oublier les absents Jonathan Kazadi, Clayton Le Sann, Selim Fofana et, dans une moindre mesure, Paul Gravet. Capitaine du Fribourg Olympic, avec qui il aligne tant les victoires que les trophées, Boris Mbala a souvent dû se contenter d’un rôle secondaire avec l’équipe nationale. «Que ce soit en club ou avec la Suisse, tout le monde doit être prêt à faire des sacrifices. C’est le coach qui gère après, plaide-t-il. Je ne me focalise pas trop sur mes minutes ou le nombre de tirs que je peux prendre. Si je suis bon, je joue, si je suis mauvais, je sors. Tu dois faire ta part du job, c’est tout. Là, j’ai l’opportunité d’être avec ce groupe. Je vais tout donner, être le meilleur possible pour aider l’équipe.» Celui qui fait actuellement son service civil à l’Hôpital cantonal sait donc se muer en bon soldat au service de la patrie.

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