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«J’ai perdu un peu de ma naïveté»

Formée en partie à Elfic, Lin Schwarz raconte la Belgique, où elle vit et apprend depuis un an et demi

Lin Schwarz, ancienne joueuse d'Elfic Fribourg aujourd'hui dans le championnat belge. Photo Lib/Alain Wicht, Fribourg, le 09.11.2021Alain Wicht/Alain Wicht/La Liberté

10 novembre 2021 à 18:08

Basketball » Mardi peu après midi sur le parquet de Saint-Léonard. Pendant que ses coéquipières de l’équipe de Suisse étirent leurs muscles en disant tout haut ce que leur estomac pense tout bas («on a faim!»), Lin Schwarz enchaîne les tirs à trois points, encore et encore. Des heures «supp’», l’athlétique ailière bernoise, qui soufflera 18 bougies le 21 novembre prochain, en faisait déjà lorsqu’elle portait entre 2017 et 2020 le maillot d’Elfic Fribourg.

«Cette salle, c’est un peu ma deuxième maison. J’en connais les moindres recoins. Souvent, j’y venais directement après l’école et j’attendais jusqu’à l’heure de l’entraînement. Après quoi, il n’était pas rare que je shoote encore un peu jusqu’à tard le soir», se souvient celle qui, ce mercredi, a pris le car en direction du Luxembourg où, pour les protégées du sélectionneur Domenico Marcario, commencent ce jeudi soir (19h) les éliminatoires pour l’Eurobasket 2023. A ce premier match du groupe H suivra un deuxième, dimanche (17h) à Fribourg, face à la Slovaquie.

«Cette salle, c’est un peu ma deuxième maison. J’en connais les moindres recoins»
Lin Schwarz

Baptême du feu

Prendre de l’expérience lors de ce qui sera son baptême du feu avec les seniors: tel est l’objectif de Lin Schwarz (186 cm) qui, en février déjà, avait été appelée chez les «adultes.» «Mais je n’avais pas joué car je m’étais blessée, au pied je crois, et nous avions décidé de ne prendre aucun risque», rappelle la Bernoise dans un français quasi parfait teinté d’un léger accent belge. Et pour cause, la jeune internationale réside depuis un an et demi au Plat Pays, où elle a déjà vécu des aventures fortes. A Namur, où elle avait suivi l’ancien entraîneur des elfes Jan Callewaert, Lin Schwarz n’a-t-elle pas connu une saison 2019/2020 qu’un problème avec sa logeuse puis l’arrivée d’un certain virus ont rendu plus difficile encore?

«J’ai dû changer d’appartement, c’est vrai. Et si, au début, c’était cool de vivre seule, le Covid a compliqué les choses. Il a fallu s’adapter. Je ne pense pas être devenue une autre personne, mais j’ai perdu un peu de ma naïveté», souffle celle qui, l’été passé, a déménagé une troisième fois. A Liège, au sein d’un effectif qui, après avoir gagné ses quatre premières rencontres, a perdu les quatre dernières, EuroCup comprise.

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