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Il y avait de la place pour faire mieux

Battu 57-62 par Dnipro, Fribourg Olympic manque son entrée en lice en Eurocoupe FIBA. Des regrets


27 janvier 2021 à 02:01

Temps de lecture : 1 min

Basketball » Dans la «bulle» polonaise de Wloclawek, qui accueille cette semaine les prétendants du groupe E aux huitièmes de finale de l’Eurocoupe FIBA, Olympic a perdu hier un match a priori à sa portée, tant il y avait de la place pour mieux faire (57-62). Défensivement, rien à redire: face à une équipe ukrainienne de Dnipro qui, comme eux, a longtemps balbutié son basket, les protégés de Petar Aleksic ont tenu le choc. De l’autre côté du parquet en revanche, rien – ou pas grand-chose – n’a fonctionné. Trente-quatre pour cent de réussite au tir et 18 ballons perdus: nul doute que chez les Fribourgeois, qui n’ont déjà plus d’autre choix que de s’imposer vendredi devant le club hôte Anwil, les regrets sont nombreux.

«Un stop défensif de plus, un ballon perdu de moins et peut-être que l’issue de ce match aurait été différente. Dommage», souffle Petar Aleksic au bout du fil. Et l’entraîneur helvético-monténégrin de revenir sur ces problèmes offensifs, sources de tous les maux: «Jamais nous n’avons trouvé le bon rythme. Plutôt que de faire tourner la balle, nous avons joué de manière trop individuelle et avons cédé à la frustration.»

Armstead coup sur coup

Mains qui glissent et pieds à peine mieux cramponnés: Olympic a attendu de se retrouver mené 0-5 avant d’entrer dans sa rencontre. Il est des débuts dont on ne se relève jamais. Ce ne fut pas le cas hier à la Hala Mistrzow, où les Fribourgeois sont parvenus rapidement à recoller au score. En servant Paul Gravet et Brandon Garrett d’abord, puis en voyant Malcolm Armstead inscrire deux tirs primés coup sur coup (8e 12-11). Arrivé sur les bords de la Sarine à la fin du mois de décembre pour pallier l’absence sur blessure de Marquis Jackson, le meneur au double passeport américain et kosovar avait moins plu par son adresse que par son sens de la passe. Il a prouvé qu’il avait aussi un compas dans l’œil, même si la suite ne fut pas du même acabit. Elle ne le fut pour personne, d’ailleurs. Sean Barnette ne dira pas le contraire, lui qui était censé être l’homme d’expérience sur lequel Olympic devait s’appuyer. Mais qui n’a jamais trouvé la mire (0 sur 10). Etonnant. Inquiétant. Et pourtant…

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