Il n’y avait rien à faire pour Elfic

Basketball » Bourges est vraiment trop fort pour Elfic Fribourg. A l’aller déjà, les Fribourgeoises, après avoir résisté un quart-temps, s’étaient écroulées pour s’incliner 102-49. Hier, lors de la 5e et avant-dernière journée d’EuroCup, le suspense n’a pas duré bien longtemps non plus. Certes, la défaite est beaucoup moins lourde (59-82), mais de match, il n’y a pas vraiment eu. Sérieuses dans leur approche, les Françaises ont rapidement pris le large. Après 5 minutes, il y avait déjà plus de 10 points d’écart (5-19). Dix minutes plus tard, l’écart flirtait avec les 20 points (21-40). Et malgré quelques petits sursauts fribourgeois, il a oscillé tout le match entre 17 (56-73, 36e) et 26 points (47-73, 32e).

«Nous nous sommes montrés trop respectueux et un peu trop attentistes en début de match. En les laissant prendre 10 ou 15 points d’avance, on leur a rendu la vie facile», regrette l’entraîneur Romain Gaspoz. Son homologue Olivier Lafargue savoure un match plein de maîtrise. «Nous avons bien abordé cette rencontre. Mettre la bonne intensité ne dépend que de nous. Cela nous a permis de creuser l’écart. Ensuite, on aurait pu faire mieux, mais dans l’ensemble, nous avons su être sérieux», souligne-t-il.

Etrangères à la peine

Si l’issue du match n’a jamais fait aucun doute, Elfic a eu le mérite de s’accrocher. Après leur début manqué, les Fribourgeoises ont profité d’un passage en défense de zone pour trouver leur rythme. Avec une Marielle Giroud encore une fois omniprésente (16 points et 6 rebonds à la mi-temps), l’hôte a pu stopper l’hémorragie. «Il n’y a pas de honte à avoir. Nous avions perdu de presque 60 points à l’aller et ce soir (hier, ndlr) de 20», rappelle Elea Jacquot.

Isabelle Yacoubou, hors normes et fière de l’être

«Le match aller est l’un des facteurs de notre début de match difficile. Nous voulions contrôler la balle et nous avons sans doute manqué un peu d’agressivité. L’autre facteur, c’est notre adversaire. Bourges met énormément de pression, y compris sur nos joueuses extérieures. Nous n’avons pas l’habitude d’un tel impact en Suisse. Nous avons aussi eu de la peine à trouver notre jeu intérieur. En plus, Bourges, à l’image d’Eldebrink, a eu beaucoup de réussite au tir», analyse Romain Gaspoz. Pour mieux résister, Elfic aurait dû pouvoir compter sur ses renforts étrangers. Mais Aleksandra Kroselj, Lore Devos et Abigail Fogg sont toutes trois passées au travers, spécialement en 1re mi-temps (4 points et 2 rebonds à elles trois)…