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Fribourg Olympic. Il ne manque plus qu’une victoire pour le record

En cas de succès contre Massagno, Olympic réalisera le meilleur départ de son histoire: 17 victoires de rang! Patrick Koller, entraîneur de l’équipe qui détient le record (16-0), relativise l’importance d’une telle série.

Jusqu’ici, tout sourit à Eric Nottage (à gauche), Ross Williams et au Fribourg Olympic. © Keystone

19 janvier 2024 à 18:05

Temps de lecture : 1 min

Seize victoires, zéro défaite: c’est le bilan – toujours – immaculé du Fribourg Olympic en SB League cette saison. Des chiffres qui donnent le tournis. Jusqu’à menacer le record du club. En cas de succès ce samedi contre Massagno (lire aussi ci-dessous), les Fribourgeois réaliseraient ni plus ni moins que le meilleur départ de l’histoire du club.

Il faut remonter 20 ans en arrière pour trouver trace d’un début aussi fulgurant. Olympic, alors coaché par Patrick Koller, avait aligné 16 victoires de rang avant de chuter face à Meyrin Grand-Saconnex lors de la 17e journée. Une série remarquable qui n’avait pas été… remarquée. «Je ne m’en souviens pas pour la simple et bonne raison qu’à l’époque, nous n’en avions pas parlé», avoue Patrick Koller, aujourd’hui âgé de 51 ans et directeur de la communication à la fédération internationale (FIBA).

La raison de cette discrétion? «En basket, on aime bien les chiffres et particulièrement ces petites stats, mais en Suisse, on n’est pas très avancé de ce côté-là. En tout cas pas au début des années 2000. Par exemple, je ne sais même pas combien j’ai joué de matches avec l’équipe de Suisse», réagit l’ancien capitaine d’Olympic.

Que le championnat

S’il a oublié ce départ en fanfare, Patrick Koller, qui venait d’endosser le costume de coach après avoir porté celui d’entraîneur-joueur pendant deux ans, se souvient avoir eu «un bon feeling» et «aimé cette saison, même si elle s’est terminée par une défaite en finale contre Boncourt». C’est d’ailleurs un point sur lequel l’ancien meneur a beaucoup insisté lors de l’entretien qu’il nous a accordé: «Cette série victorieuse est sympa pour les réseaux sociaux, les médias et les discussions au café du Commerce, mais à la fin, on ne se rappellera que des titres.»

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