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Il est entré dans la saison du bon pied

Blessé sous le talon il y a une année, Paul Gravet s’est pleinement remis grâce à un été bien géré

Basketball LNA, Fribourg Olympic - Nyon. Gravet - Brooks. photo: Lib / Charles Ellena, Fribourg, 23.10.2022CHARLES ELLENA/Charles Ellena / La Liberté

Sophie Gremaud

Sophie Gremaud

1 novembre 2022 à 20:23

Basketball»  Il y a un an et deux jours, la sanction tombait pour Paul Gravet: déchirure d’une insertion tendineuse sous un talon. Ce qui devait être une absence de trois semaines s’était transformé en un purgatoire de quatre mois loin des parquets. «J’étais presque soulagé d’avoir un véritable diagnostic, car après un mois, je ne voyais pas d’amélioration. Je savais que quelque chose clochait, se souvient l’ailier du Fribourg Olympic. Je préférais rater trois ou quatre mois, mais au moins avoir une réponse à mon mal.»

L’international suisse était revenu juste avant les play-off, mais sans jamais retrouver la place qui est la sienne. «C’était compliqué mentalement. J’ai pu apporter ma pierre à l’édifice par séquences, mais pas sur la durée, admet-il. Je me suis remis en question, oui, mais je n’ai jamais perdu confiance. J’avais à cœur de montrer que je pouvais être de retour comme avant. C’est plutôt réussi, donc je suis content.»

«Ce serait mentir que de dire qu’au sein de l’équipe il n’y a pas d’envies sur la scène européenne»
Paul Gravet

Car dans ce Fribourg Olympic placé depuis le début de saison sur courant alternatif, il est l’un si ce n’est le plus constant de la troupe de Petar Aleksic. Comme preuve statistique, il y a ses 66,7% de réussite moyenne à trois points et 83,3% depuis l’intérieur de la raquette, ce qui en fait le joueur le plus précis de SB League. Une bonne forme qu’il peine cependant à transposer sur la scène européenne, même s’il reste un élément fiable au moment d’affronter Bois-le-Duc ce soir (20 h).

Travail et repos

La raison de son bon début de saison: le rythme, selon le principal intéressé. «Quand j’avais repris au printemps dernier, je sentais mon pied et il y avait de l’appréhension, grimace Paul Gravet. J’ai bien bossé cet été et le 3x3 m’a permis de garder la forme.» Non seulement physiquement mais aussi dans la tête, boussole de tout sportif de haut niveau. «Le 3x3, tu réfléchis moins, c’est à l’instinct, reprend l’ailier de 26 ans. J’avais besoin de cela, de me vider la tête tout en jouant au basket. Reprendre du plaisir en sentant que, physiquement, j’allais mieux chaque semaine.»

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