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Boris Mbala. «Ici, on n’aime pas trop la défaite»

Quatre jours après leur revers en Coupe de Suisse, Boris Mbala et Olympic commencent les play-off

Boris Mbala: «Le plus important pour moi est d’aider l’équipe à gagner.»

11 mai 2021 à 22:14

Temps de lecture : 1 min

Basketball » Samedi, après la finale de la Coupe de Suisse perdue contre les Lions de Genève (85-82), Boris Mbala était à la fois le plus abattu et le plus remonté des Fribourgeois. Car à la déception d’une défaite frustrante est venu s’ajouter l’énervement de voir certains de ses anciens coéquipiers parader – un brin provocateurs – avec le trophée. «Ça fait mal car nous étions proches de l’emporter, mais la défaite fait partie du sport», souffle le capitaine du Fribourg Olympic, qui a vite repris le chemin de la salle. Il faut dire qu’il n’a guère le choix puisque les play-off commencent dès ce mercredi soir. Avant d’accueillir Boncourt en quart de finale, le Gruérien de 25 ans revient sur une saison «compliquée» et évoque le sprint final de son équipe.

Avez-vous pu digérer la défaite en finale de la Coupe de Suisse?

Boris Mbala: Dimanche, je me suis réveillé tôt et fâché, mais maintenant (l’interview a été réalisée lundi soir, ndlr), cela va mieux. J’ai encore quelques flashs du match qui me reviennent, mais il n’y a pas de temps pour pleurer.

Les play-off commencent déjà. N’est-ce pas trop tôt?

Non, c’est le bon moment. La saison a été longue et difficile pour moi. Je suis content que ça commence. Nous avons l’occasion de confirmer tout ce que nous avons fait jusqu’ici.

Avec un format au meilleur des trois matches et l’enchaînement des séries, il ne faudra pas perdre trop d’énergie en route…

C’est juste mais il ne faut pas regarder trop loin. Concentrons-nous d’abord sur Boncourt et essayons de nous qualifier le plus vite possible.

Cela signifie gagner les deux premiers matches pour éviter de tout jouer sur le troisième?

On veut toujours gagner. Vous savez, ici, on n’aime pas trop la défaite.

Vous parliez d’une saison difficile sur le plan personnel. Qu’est-ce qui vous a dérangé?

Le huis clos d’abord. Je fais du basket pour avoir une interaction avec le public. J’aime jouer avec les émotions. Sur le terrain, je parle, j’encourage, je vis le match à fond, d’ailleurs les arbitres me demandent souvent de moins crier (sourire). Avec ce Covid, les semaines étaient parfois longues. En plus, j’ai eu ma grosse blessure à la cheville en début de saison… Elle m’a stoppé dans mon élan. Mes stats sont les mêmes que l’an passé, mais j’ai l’impression de n’avoir pas progressé. J’aurais voulu être plus régulier. Là, c’est un peu les montagnes russes…

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