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Fribourg Olympic dans sa bulle

Isolés en Bulgarie, les Fribourgeois jouent, dès ce mercredi, leur avenir en Ligue des champions

Reprise de l'entraînement sur le parquet du Fribourg Olympic. Photo Lib / Charly Rappo, Fribourg, 10.08.2020Charly Rappo

22 septembre 2020 à 22:37

Temps de lecture : 1 min

Basketball » L’attente aura été longue. Presque interminable. Près de sept mois. Sept mois sans le moindre match officiel. Sept mois remplis d’incertitudes. Sept mois chamboulés par un calendrier remodelé, des déplacements annulés, des matches relocalisés, des Américains bloqués, enrobés ou «covidés», quand ce n’était pas les trois à la fois!

Mais depuis samedi, les Fribourgeois entrevoient la lumière au bout du tunnel. Rendus obligatoires par la Fédération internationale (FIBA), les tests Covid de la fin de la semaine dernière se sont tous révélés négatifs. Lundi, Olympic a donc pu rejoindre au complet la ville bulgare de Botevgrad, où il joue, dès ce mercredi, son avenir en Ligue des Champions.

L’impatience des Fribourgeois est décuplée par la pause forcée. «La Ligue des champions est quelque chose d’exceptionnel. Cela va se jouer sur deux matches. Tout est possible», se réjouit Paul Gravet, seul Fribourgeois à avoir disputé la saison régulière de Ligue des champions en 2018-2019.

Corsé, pas insurmontable

Placé dans une bulle sanitaire avec huit équipes, celles des groupes C et D, le champion de Suisse va devoir se débarrasser du Sporting Portugal ce mercredi après-midi dès 16h30 (15h30 en Suisse), puis, en cas de succès, du vainqueur du match entre les Roumains de Cluj-Napoca et les Bosniens d’Igokea vendredi pour atteindre la phase de groupe. La tâche ne paraît pas insurmontable, mais elle s’annonce corsée. «Nous ne sommes pas favoris, mais nous avons nos chances», résume Paul Gravet, qui regrette de ne pas pouvoir disputer, comme prévu initialement, des duels dans le format de matches aller-retour. «Nous avons un peu d’expérience dans le domaine. Avec quatre victoires sur cinq jusqu’ici, la formule nous a plutôt souri. Sur un match sec, cela sera plus aléatoire…»

Avec une préparation perturbée par les mises en quarantaine de joueurs, l’annulation de plusieurs matches amicaux et un effectif renouvelé à 70%, Olympic part un peu dans l’inconnu. L’entraîneur Petar Aleksic ne se cherche toutefois pas d’excuses. «Je veux me montrer positif. En dépit des nombreux couacs qui ont émaillé notre préparation, l’équipe a fait face. C’est une bonne expérience au cours de laquelle nous avons fait tout ce que nous avons pu pour être prêts pour ces qualifications.»

Gagnant de toute façon

Malgré des conditions loin d’être idéales, les Fribourgeois savent ce qui les attend. «Le monde du basket a changé. La préparation ressemble plus à ce qui se fait avec les équipes nationales qui partent de zéro ou presque pour se préparer en quelques semaines pour deux ou trois matches», compare Petar Aleksic, ancien sélectionneur national. La clé pour Olympic? «A ce niveau-là, c’est l’équipe qui a le plus envie qui l’emportera», assure Paul Gravet. «Celle qui s’adaptera le mieux à la situation s’en sortira», surenchérit son coach.

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