Elfic et Olympic restent les meilleurs

Basketball » En Coupe de la Ligue, Fribourg Olympic est revenu de nulle part pour s’imposer 84-73 en prolongation face à Massagno. Elfic a eu moins de problèmes pour battre Hélios 88-70
 

«Nous avons réalisé l’inimaginable!» Au micro du speaker, le match tout juste terminé, Natan Jurkovitz résume en une phrase, en un mot, le retour prodigieux du Fribourg Olympic. Menés de 9 points à 2 inutes de la fin (56-65), les Fribourgeois sont revenus de nulle part pour arracher la prolongation. «Nous avions une main sur la Coupe», souffle Robbi Gubitosa, entraîneur dépité de Massagno, finalement battu 84-73 en finale de la Coupe de la Ligue.

«Nous avions une main sur la Coupe»

Robbi Gubitosa

Un scénario complètement fou qu’il s’agit de rembobiner pour (tenter de) mieux le comprendre. Après une demi-finale dans l’ensemble bien maîtrisée contre les Lions de Genève (78-65), Petar Aleksic et ses hommes endossaient le costume de favori pour la finale face à Massagno, solide vainqueur d’Union Neuchâtel samedi (93-59). A condition toutefois de faire parler leur défense. Avec 27 points encaissés dans les 20 premières minutes, Olympic était dans le tir (27-34), mais Massagno restait en embuscade. Et quand les Tessinois ont changé de défense, le match a basculé. «Cette zone nous a freinés. Nous n’avons pas trouvé notre rythme, nous étions trop statiques et cela a brisé notre alchimie», analyse l’entraîneur fribourgeois.

«Une dinguerie»

Sa raquette bétonnée, Massagno a grappillé son retard, puis creusé l’écart. Au point de faire douter Olympic et les nombreux supporters qui avaient fait le déplacement de Montreux. «Je ne vais pas mentir: honnêtement, je n’y croyais plus, mais c’est la magie du sport, se marre Natan Jurkovitz. Pendant le dernier temps mort, c’était le trou noir. Je tremblais tellement j’étais énervé et je n’entendais rien de ce que Petar expliquait, puis je suis retourné sur le terrain et cette dinguerie est arrivée!»