Basketball. Dylan Ducommun doit se «débloquer la tête»

Quelques jours après avoir fêté ses 20 ans, un cap qu’il a atteint mardi passé, Dylan Ducommun s’apprête à vivre un retour aux sources. Pour la première fois depuis près de cinq ans, l’arrière du Fribourg Olympic va jouer à Genève. Dans le canton où tout a commencé, dans la salle qu’il fréquentait adolescent pour aller encourager… les Lions! «Cela va faire du bien de rentrer à la maison», sourit le jeune homme du haut de son mètre 86.

Cette longue absence s’explique par un parcours que l’on n’ira pas jusqu’à qualifier d’extraordinaire, mais assurément de peu ordinaire. Après avoir foulé les terrains de… foot et effectué des premiers dribbles prometteurs au bout du lac, Dylan Ducommun s’est exilé en Espagne. «A 15 ans, je suis allé là-bas faire quelques entraînements durant l’été, j’ai passé des tests et Badalone m’a rappelé», explique le jeune homme, qui n’a pas hésité une seule seconde. «Cela ne se refuse pas, sourit-il. Pouvoir jouer en Espagne, c’était le rêve.»

Un autre style

Logé dans une famille d’accueil, le Genevois découvre un autre style de jeu. «La plus grande différence se situe au niveau de la vitesse de jeu. Là-bas, on ne travaille pas autant la technique qu’en Suisse où on mise d’abord sur l’acquisition des bases. En Espagne, on veut que les jeunes soient rapides et capables de lire le jeu», compare-t-il. La concurrence est plus intense, mais Dylan Ducommun parvient à tirer son épingle du jeu. «J’ai été sélectionné dans l’équipe de la Catalogne. Nous avons terminé deuxièmes du championnat d’Espagne», dévoile-t-il.