Logo

Basketball

Devenir dominant pour rêver en grand

A 18 ans, Joanis Maquiesse veut se faire une place à Olympic, avec la NBA dans un coin de sa tête

Olympic-Lugano Tigers Maquiesse Photo Lib/Alain Wicht, Fribourg, le 06.11.2021Alain Wicht/Alain Wicht/La Liberté

12 novembre 2021 à 22:22

Temps de lecture : 1 min

Basketball » Ne vous fiez pas à sa douce voix et à son discours empreint de timidité: Joanis Maquiesse n’a que 18 ans, mais de l’ambition à revendre. Leader de l’Académie avec qui il tourne à 18 points, 4 rebonds et 3 assists de moyenne cette saison, le meneur français commence à pointer le bout de son nez avec Fribourg Olympic. «Je veux grappiller de grosses minutes et saisir chaque opportunité que le coach me laissera», annonce-t-il.

La semaine dernière, il a profité des 8 minutes de jeu contre Lugano pour inscrire 7 points. Un match qui s’est terminé dans la douleur pour Kwamain Mitchell, meneur titulaire d’Olympic touché à une cheville. Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, Joanis Maquiesse, loin de se réjouir de la blessure de son coéquipier, sait qu’il va forcément grimper dans la hiérarchie de Petar Aleksic. D’autant plus que Yuri Solca, le meneur remplaçant, s’est aussi blessé cette semaine (lire ci-dessous). Avec Robert Zinn, c’est à lui que reviendra l’honneur d’organiser le jeu fribourgeois aujourd’hui à Birsfelden lors du match contre les Starwings.

Champion de France M15

7pts

inscrits en 8 minutes de jeu face à Lugano

«Cette saison, j’ai vraiment été intégré au groupe pro. Je m’entraîne à 100% avec Olympic. Mon rôle diffère de celui que j’ai avec l’Académie. Si je dois être le leader en ligue B, celui qui motive ses coéquipiers, prend ses responsabilités et marque les points importants, je suis en phase d’apprentissage en ligue A où le jeu est plus dur et plus intense», compare Maquiesse.

Arrivé en 2018 en Suisse, deux ans après avoir fêté un titre de champion de France M15 avec Pfastatt, équipe alsacienne dirigée par le célèbre Jean-Luc Monschau et emmenée par Kymany Houinsou, aujourd’hui joueur de l’ASVEL, Maquiesse ne tarde pas à se faire remarquer. Boudé par les centres de formations français, c’est avec les cadets de Boncourt qu’il brille en tournant à 30 points de moyenne lors de sa première saison en Suisse. «Pour franchir les étapes, il faut dominer sa catégorie avant de passer à la suivante. Je l’ai fait à Boncourt, je commence à le faire avec l’Académie et je bosse beaucoup pour avoir un maximum de temps de jeu avec Olympic. On aimerait toujours jouer davantage, mais chaque chose en son temps», sourit le Français du haut de son mètre 93.

«La NBA, c’est mon rêve»

Courtisé l’été dernier, notamment par les Lions de Genève, Maquiesse a finalement choisi la stabilité. Sportive et professionnelle. «J’effectue un apprentissage d’employé de commerce dans les bureaux de Swissbasket (à Granges-Paccot, ndlr). C’était mieux de continuer ici», explique-t-il. Selon son plan de carrière, Maquiesse devrait rester à Fribourg jusqu’au terme de la saison 2022/23. Et ensuite? «Je partirai peut-être du côté américain, avance-t-il timidement. J’aimerais jouer en NBA. Je suis jeune et c’est mon rêve. Il faudra voir mon niveau, mais rien n’est impossible!»

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus

Dans la même rubrique