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Désormais, Olympic n’est plus le favori

Tenants du titre, les Fribourgeois auront fort à faire ce week-end à Montreux pour conserver la SBL Cup

LNA. Match Fribourg Olympic - Lions de Genève. de g. à dr.: Boris Mbala (Olympic) et Mikael Maruotto (Genève). Photo Lib/Charly Rappo, Fribourg, 06.02.2021Charly Rappo

12 mars 2021 à 18:53

Temps de lecture : 1 min

Basketball » Dénigrée par la majorité, la SBL Cup est moins prestigieuse que le championnat ou la Coupe de Suisse. Sa conquête n’a pourtant rien d’une sinécure. La compétition réunit la crème de la crème et l’équipe qui veut repartir de Montreux avec le trophée se doit d’enchaîner deux grosses performances en moins de 24 heures. Un sacré défi!

Tenant du titre, Fribourg Olympic aura fort à faire pour conserver son bien. Pour la première fois depuis longtemps, les Fribourgeois ne partent même pas favoris. Un désavantage? Pas forcément. Avant la demi-finale entre Olympic et les Lions de Genève, ce samedi à 16h à la salle du Pierrier, les présidents des deux clubs, Philippe de Gottrau et Imad Fattal, ont accepté de s’entretenir en visioconférence. Les deux hommes ont parlé de la pandémie (un peu), débattu de la possible passation de pouvoir (beaucoup) et évoqué le week-end à venir avec l’attribution du premier trophée depuis plus de 13 mois (passionnément).

Bonjour Messieurs, on vous imagine heureux de pouvoir enfin vous battre pour un trophée après une année très particulière marquée par l’arrêt du championnat et les matches à huis clos. Arrivez-vous néanmoins à apprécier cette saison?

Imad Fattal: C’est une année que j’apprécie moins que les autres. Il faut être honnête. D’un point de vue sportif, nous avons assisté à des matches assez extraordinaires qui se sont joués à la dernière seconde. J’ai plaisir à diriger mon groupe qui obtient d’excellents résultats, mais le sport sans public et sans ferveur, ce n’est pas pareil…

Philippe de Gottrau: Il manque vraiment quelque chose. Sans sel, la soupe est insipide. Cette SBL Cup va en apporter un peu. Les grands perdants sont le public et les joueurs. En plus, avec les calendriers chamboulés et la Coupe d’Europe décalée, tout arrive en même temps. Nous essayons toujours de faire le mieux possible, mais nous voyons qu’il est difficile d’enchaîner… Cette saison, nous n’avons pas le temps de nous reposer.

Dans les coulisses, la situation n’est pas évidente non plus. Etes-vous inquiets pour le futur?

IF: On a beau penser que Genève est un club solide, l’équilibre est extrêmement fragile. Nous bénéficions de subventions publiques et avons des sponsors institutionnels, mais l’un d’eux, par exemple, est Genève Aéroport et personne n’est aussi touché que lui aujourd’hui en Suisse. Donc, il y a forcément des craintes pour l’avenir. Il est aussi compliqué de maintenir le lien avec nos sponsors. Nous ne pouvons pas vibrer avec eux dans la salle. Il faudra redoubler d’efforts pour convaincre ces gens – qui ne sont pas tous des passionnés de basket – de poursuivre leur partenariat.

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