De retour, Paul Gravet veut retrouver son rythme, petit à petit

Basketball » Deux mois tout pile après son opération à la main gauche, Paul Gravet retrouvera la compétition mardi soir pour l’acte N°2 du quart de finale contre Monthey. Rembobinons.

De retour d’une semaine avec l’équipe de Suisse, l’ailier du Fribourg Olympic se blesse, à la suite d’un contact, le 1er mars. «A la base, je ne devais pas subir d’opération, mais la fracture s’est déplacée et il a fallu intervenir, explique-t-il. Au début, c’était difficile, car je ne pouvais pas faire d’effort à cause de la cicatrice. Il m’a fallu bien trois semaines avant de reprendre une activité physique.»

«Quand j’aurai pris deux ou trois coups dessus ça ira mieux»
Paul Gravet

Lors du coup de fil ce lundi dans l’après-midi, Paul Gravet était en train de protéger sa main à l’aide d’un bandage en vue de l’entraînement du soir. «Diogo (Martins, le physio du club, ndlr) m’a montré comment faire, je suis autonome, rigole-t-il. Je n’ai pas peur du ballon, ça fait deux semaines que je suis de retour à l’entraînement. Par contre, pour les contacts, j’ai un peu plus d’appréhension. Quand j’aurai pris deux ou trois coups dessus ça ira mieux.»

Donner des conseils

L’international helvétique le sait, après deux mois sans compétition, il ne retrouvera pas son niveau d’avant la blessure d’un claquement de doigts. Même si ces derniers peuvent se mouvoir à nouveau presque normalement. «J’ai pu faire beaucoup de cardio, mais c’est là où j’aurais le plus de mal je pense, car en match c’est totalement différent, imagine Paul Gravet. Je n’ai pas l’impression d’être à la rue non plus.» Ne pas espérer donc retrouver ses 9,1 points et 4,2 rebonds de moyenne de la saison régulière tout de suite. Il devra d’ailleurs certainement se contenter de quelques minutes seulement mardi soir. «J’en suis conscient et c’est normal, il y a tout un rythme à reprendre. Et de la confiance aussi. Je vais y aller petit à petit.»

Radiographie du convalescent Paul Gravet

Paul Gravet n’a cependant jamais été loin de l’équipe. Depuis sa blessure, il a continué à passer un maximum de temps avec ses coéquipiers. «Je n’ai raté que le côté basket», sourit-il. Il a par exemple profité des entraînements pour venir faire son fitness, lors des matches il était sur le banc et n’a pas manqué les activités de groupe hors de la salle. «Ce qui me semble normal quand on est blessé. J’ai aussi pu avoir ce regard extérieur lors des rencontres pour glisser un petit conseil.» Il prend deux secondes avant de rigoler: «Après, si mes coéquipiers m’écoutent ou non… ils font ce qu’ils veulent.»