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Contre Porto, Olympic joue son avenir européen

S’il veut poursuivre l’aventure européenne, Fribourg Olympic se doit de battre Porto mercredi soir à domicile

Invaincus à domicile cette saison, Justin Roberts (avec le ballon) et Fribourg Olympic tenteront de poursuivre leur série ce soir face à Porto.

22 novembre 2022 à 19:49

Temps de lecture : 1 min

Basketball » Mercredi soir à Saint-Léonard, sous le coup de 19h30, Fribourg Olympic jouera ni plus ni moins que son avenir européen. Alors que la première phase de la Coupe d’Europe FIBA touche à sa fin, les Fribourgeois doivent absolument l’emporter contre Porto s’ils veulent prolonger le plaisir jusqu’en février en accédant à la suite de la compétition. «On pourrait comparer ce match à une demi-finale de play-off où il faut gagner pour ne pas sortir. Il y a forcément des attentes autour de cette rencontre. Mais ce qui est cool, c’est d’avoir un match avec un tel enjeu en plein mois de novembre», apprécie Arnaud Cotture.

La remarque de l’intérieur valaisan n’est pas anodine. Olympic s’engage sur la scène européenne pour se mesurer à plus fort que lui et donc progresser, mais aussi pour animer un début de saison parfois bien monotone. «C’est vrai qu’il peut être dur de se motiver pour certains matches en Suisse», avoue du bout des lèvres Matt Milon en pensant entre autres au match de la semaine dernière face à Swiss Central (victoire 102-61).

Presque que du positif

Si l’attrait des matches européens est évident, la fatigue qui en découle ne doit pas être minimisée. «Suivant le voyage, il peut y avoir un peu de fatigue, c’est vrai, reconnaît le capitaine Boris Mbala, mais il faut voir le positif. L’expérience accumulée en Europe nous est profitable en Suisse. L’année de la Ligue des champions (en 2018/19 quand Mbala jouait à Monthey, ndlr), Olympic avait laissé échapper la Coupe de la ligue, mais en fin de saison, il était injouable!»

«C’est vrai qu’il peut être dur de se motiver pour certains matches en Suisse»
Matt Milon

«Le calendrier est assez intense, mais c’est la vie que nous avons choisi de mener», réagit Arnaud Cotture, qui ne s’en plaint pas. «Nous sommes des compétiteurs et nous aimons jouer. Si vous me dites qu’on a des matches tous les deux jours, je prends!» Olympic n’en est pas là. Mais avec 14 matches au compteur, toutes compétitions confondues, les Fribourgeois en ont disputé deux fois plus que Massagno par exemple. «Deux matches par semaine, c’est bien. Avec un seul, on s’ennuie», sourit Boris Mbala.

L’attrait de la nouveauté

La Coupe d’Europe offre un rythme plus soutenu. Elle brise aussi la routine. «Franchement, cette Coupe d’Europe, c’est beaucoup de plaisir. On rencontre des équipes qu’on ne croise pas toute l’année, on voyage ensemble, on acquiert de l’expérience, etc.», énumère Arnaud Cotture. Paul Gravet et Boris Mbala apprécient aussi de partir à la découverte de nouveaux endroits. «On aime bien sortir un peu pour visiter les villes où nous jouons», explique l’ailier franco-suisse. «Quand on gagne, on en profite pour faire un peu la fête», ajoute le capitaine, qui y voit un gros plus pour la cohésion de l’équipe.

En battant Porto et en confirmant la semaine prochaine en Estonie, Olympic s’assurerait un nouveau mini-championnat à quatre, donc six matches de plus, étalés entre décembre et février prochains. Dans le vestiaire fribourgeois, personne n’imagine un autre scénario que la victoire. «Passer le 1er tour a toujours été notre objectif», rappelle Boris Mbala. «J’ai signé à Fribourg pour remporter le championnat de Suisse et aller loin en Europe», insiste Matt Milon, qui compte sur l’énergie du public fribourgeois pour aider Olympic à poursuivre l’aventure. Jusqu’où? Bien malin qui peut prédire la suite, tant le niveau est serré dans cette Coupe d’Europe FIBA. «C’est là tout l’intérêt, rebondit Paul Gravet. En Ligue des champions, il y a de très gros morceaux et il est vraiment dur de se qualifier. Là, on sait qu’on peut aller loin et on peut se fixer des objectifs.»

«Tout autre résultat qu’une victoire serait une déception»
Arnaud Cotture

Le premier est de finir à l’une des deux premières places de ce groupe C et donc de battre Porto mercredi soir à Saint-Léonard. «Nous en avons clairement les moyens. Tout autre résultat qu’une victoire serait une déception», conclut Cotture.

 

Au grand complet pour la première fois

Avec le retour de Jonathan Kazadi et la présence d’Uros Nikolic, blessé depuis septembre, Fribourg Olympic sera au grand complet pour affronter Porto.

Cela fait quatre mois que Petar Aleksic l’attend. Pour la première fois cette saison, l’entraîneur du Fribourg Olympic pourra compter sur tous ses hommes. Jonathan Kazadi n’est plus malade et, cerise sur le gâteau, le Serbe Uros Nikolic, gêné par des douleurs au genou depuis la fin de l’été, sera sur le banc fribourgeois pour cette 5e journée du groupe C de la Coupe d’Europe FIBA. «C’est une bonne nouvelle, mais l’alchimie n’est pas top. Nous manquons d’entraînements en commun. Sans compter qu’avec tous les blessés des derniers mois, il a fallu jouer avec un effectif différent chaque semaine», réagit le coach olympien.

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