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Basketball

Brandon Garrett réclame du temps

A la peine en ce début de saison, l’Américain n’a rien perdu de ses ambitions. «Olympic peut tout gagner»


20 novembre 2020 à 17:25

Temps de lecture : 1 min

Basketball » Rare survivant d’un été particulièrement mouvementé, Brandon Garrett devait être l’un des moteurs du Fribourg Olympic en ce début de saison. Après cinq matches, l’intérieur américain en est la grande déception. Passé à côté du choc contre les Lions de Genève il y a deux semaines (4 points seulement à 1/6 aux tirs et pas moins de 7 balles perdues!), Garrett n’a pas su réagir à Nyon quelques jours plus tard (4 points à 2/8 aux tirs). «Nous sommes déçus de lui, avoue le président Philippe de Gottrau. Il y a un problème, mais à Olympic, nous avons l’habitude d’être patients. Nous croyons en nos joueurs.»

Le discours se veut rassurant, mais il ne cache pas un certain agacement. «Nous attendions aussi plus de Barnette et il s’est réveillé en disputant un match d’enfer à Nyon, compare encore le président. Garrett sait qu’il doit hausser son niveau. S’il s’en fout, il faudra qu’il en assume les conséquences…» La menace a le mérite de la clarté, mais la situation financière – délicate pour tous les clubs sportifs – offre un petit répit à Garrett. Le calendrier avec des matches sans grands enjeux dans les semaines à venir aussi.

Une alchimie à trouver

Conscient de ne pas évoluer à son meilleur niveau, le principal intéressé réclame du temps. «Je suis à la recherche de mon rythme. L’été a été très différent des précédents. Ce n’était pas aussi facile que d’habitude de trouver de bonnes conditions d’entraînement», avoue l’Américain. Les changements d’effectif prétéritent aussi la jouerie des Fribourgeois, qui connaissent un début de saison poussif. «Nous rencontrons quelques difficultés actuellement, parce qu’il y a beaucoup de nouveaux visages dans l’équipe. Avec, en plus, le Covid-19 et les changements de calendrier, il n’est pas évident de trouver la bonne alchimie», estime-t-il.

Garrett compte sur la progression collective pour s’améliorer. «Nous devons trouver des solutions tous ensemble. Beaucoup de joueurs doivent appréhender de nouvelles positions sur le terrain. Mais on progresse jour après jour. Nous serons dix fois meilleurs en mars», annonce-t-il avec aplomb.

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