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Battu à Massagno, Olympic est à la recherche de constance

Battu à Massagno 81-76, Fribourg Olympic a concédé sa deuxième défaite en cinq matches de SB League


31 octobre 2022 à 02:01

Temps de lecture : 1 min

SB League » En quatre jours, Fribourg Olympic a montré son meilleur visage, contre Pärdu Sadam en Europe Cup mardi, et pas loin du pire, samedi, à Massagno. Et pourtant, les hommes de Petar Aleksic ne sont pas passés loin de chiper la victoire à leur meilleur ennemi tessinois (81-76). «Je ne suis pas fâché contre mes joueurs, je suis déçu, souffle l’entraîneur. Ils n’ont pas manqué de caractère, mais d’équilibre entre le cœur, qu’ils ont laissé sur le terrain, et la tête.» Pour résumer: les Fribourgeois se sont compliqué la vie. En laissant systématiquement Massagno prendre les devants dans les débuts de quart-temps, Boris Mbala et ses coéquipiers n’ont fait que courir après le score. «C’est une mauvaise habitude que nous avons cette saison, peste Petar Aleksic. Et certains joueurs perdent leurs moyens dans ces circonstances.»

Mardi, face aux Estoniens, les Fribourgeois avaient fait la différence grâce à la vitesse qu’ils avaient pu mettre dans leur jeu de transition. Cette fois, ils ont dû se contenter de seulement trois contre-attaques concluantes. «Si nous avions pu jouer davantage sur notre rapidité, surtout au retour des vestiaires, le match aurait été différent, souffle Arnaud Cotture. Et pourtant, nous avons mis de l’intensité dans ce troisième quart-temps.»

La patte Juwann James

Les dix minutes après la pause ont effectivement été les meilleures pour les Olympiens. Grâce à un partiel de 2-11, ils se permettaient même d’attaquer la dernière période devant (56-58). Pas suffisant cependant, puisqu’une vieille connaissance avait décidé que ses retrouvailles avec Olympic marqueraient sa soirée. Juwann James (18 points, 5 rebonds), qui avait joué 14 matches à Saint-Léonard en 2019-2020 a été l’homme de la rencontre. Il s’est royaumé dans les deux raquettes jusqu’à en dégoûter certains Fribourgeois. «Nous avons souffert sous les paniers, admet Arnaud Cotture. Nous devons être plus forts dans cette zone. Je sais que je ne suis pas le meilleur pour aller taper là-bas, mais j’aurais aussi pu en faire plus.»

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