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Nancy Fora. «A Tarbes, j’ai découvert un autre monde»

Après sept saisons à Elfic Fribourg, Nancy Fora a rejoint Tarbes en France. Alors qu’elle s’apprête à affronter le Luxembourg avec l’équipe de Suisse, elle évoque son nouveau statut: celui de joueuse étrangère dans un championnat très relevé.

Cinq mois après son départ d’Elfic, Nancy Fora va refouler le parquet de la salle Saint-Léonard ce jeudi avec l’équipe de Suisse. © Charly Rappo

9 novembre 2023 à 09:40

Temps de lecture : 1 min

Basketball » Partie au début août à Tarbes pour lancer sa carrière à l’étranger après dix saisons passées sur les parquets de LNA, puis de SB League, Nancy Fora (26 ans) est de retour en Suisse. Et depuis ce mercredi à Fribourg, où elle a écrit, sous le maillot d’Elfic pendant sept ans, les plus belles pages de sa vie de basketteuse. «La Suisse m’a manqué. Je suis excitée à l’idée de revoir les gens que je connais et ma famille qui viendra du Tessin pour me voir jouer jeudi», s’est réjouie Nancy Fora en début de semaine lorsque nous sommes allés la rencontrer à Lausanne, où elle prépare avec l’équipe de Suisse les deux premiers matches des qualifications à l’Eurobasket 2025 (lire aussi ci-dessous).

«Jouer en France, c’était mon rêve. C’est un gros challenge que j’ai à relever, mais on fait du sport pour se confronter aussi à ce genre de situations.»
Nancy Fora

Heureuse de retrouver des joueuses qu’elle «côtoie depuis des années, comme coéquipières ou comme adversaires», la Tessinoise a pris le temps de revenir sur ses premiers mois vécus dans le sud-ouest de la France. «J’ai découvert un autre monde. En France, tout est beaucoup plus sérieux. Il y a énormément d’intensité, aux entraînements comme aux matches. Avec la relégation, chaque rencontre compte. C’est ce que je recherchais, mais cela change beaucoup», avoue-t-elle. Avec trois équipes évoluant en Euroligue et cinq disputant l’Eurocup, la ligue féminine française est particulièrement relevée. «Le niveau est plus élevé que celui que j’ai connu en Coupe d’Europe avec Elfic. On joue toujours à 2000 à l’heure. Y compris à l’entraînement», compare-t-elle.

La pression de la perfection

A Tarbes, au pied des Pyrénées, Nancy Fora est plus que jamais focalisée sur le basket. Avec sa coéquipière et voisine Camille Droguet, joueuse de l’équipe de France de 3x3, elle se rend à la salle – «à vélo ou à trottinette», précise-t-elle – dès 9 h le matin pour une première séance d’entraînement de… quatre heures! «On se revoit en fin d’après-midi pour 1 h 30 d’exercices plus individualisés. Et ce six jours sur sept», dévoile l’arrière. Nancy Fora n’a pas le temps de s’ennuyer. Les déplacements n’ont rien à voir non plus avec ce qu’elle connaissait en Suisse. «Nous voyageons en bus-couchette car depuis Tarbes, nous devons souvent traverser tout le pays. Nous partons la veille du match, nous séjournons dans des hôtels, etc. Cela n’a rien à voir avec avant, mais ce rythme me convient bien. Nous entrons dans le match plus tôt avec une plus grande concentration», apprécie-t-elle.

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