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Sport. quelle place pour les entraîneurs à l'ère du Big Data?

Le numérique engendre de nouvelles attentes chez les sportifs. Aux coaches d’en tirer parti

Les tablettes numériques (ici dans la main de Dario Bettello, l’entraîneur des volleyeuses de ligue A de Guin) sont un outil indispensable sur le banc d’équipe durant un match.

12 mai 2022 à 18:54

Temps de lecture : 1 min

Enseignement » Les modes d’entraînement deviennent exigeants et sophistiqués: applications, algorithmes, séances à distance ou en présentiel. L’entraîneur ne peut passer à côté des évolutions technologiques actuelles sous peine de rendre ses méthodes obsolètes. Les formateurs sont là pour l’aider.

Pour Mark Wolf, chef de la formation des entraîneurs Suisse à Macolin, les technologies numériques font partie de l’enseignement: «L’utilisation des technologies numériques permet aux entraîneurs de gagner en efficacité. Peu importe la discipline. En ski alpin, l’analyse vidéo sur les pistes est utilisée depuis de nombreuses années. Aujourd’hui, on enregistre les images et les données GPS avec les courbes de vitesse, de mesure de force en temps réel. Nous apprenons aux entraîneurs à gérer ces données.» Formations pratiques et cours de coaching en ligne figurent au programme de la Haute Ecole fédérale de sport de Macolin (HEFSM).

Un facteur parmi d’autres

«Les technologies prennent une grande place dans l’activité des entraîneurs constate Mark Wolf. Les données ne font toutefois pas des champions… Les athlètes ont des sentiments, des besoins, des bons et des mauvais jours… La performance dépend de nombreux facteurs. Le feeling ou l’empathie d’un entraîneur sont décisifs.»

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