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Le sport sort de l’ombre

Les entraînements peuvent reprendre dès lundi mais sous respect des mesures sanitaires strictes. Le retour à la normale n’est donc pas encore d’actualité et beaucoup d’équipes préfèrent jouer la montre

Reprise des entraînements pour Elfic Fribourg, avec le nouveau coach Jan Callewaert. Photo Lib/Charly Rappo, Fribourg, le 20.08.2018Charly Rappo

8 mai 2020 à 20:08

Temps de lecture : 1 min

Reprise » C’était le 22 avril dernier. Au cours d’une des traditionnelles conférences de presse du Conseil fédéral, Viola Amherd, ministre en charge des sports, avait ouvert la porte à la reprise des activités en mai. La Valaisanne avait cependant émis des doutes quant à certaines disciplines: «Certainement pas le rugby ou le football américain, mais les sports avec peu ou pas de contact physique devraient être autorisés à nouveau.» Ce qui a fait réagir la fédération suisse de rugby qui s’est empressée de capter la balle – ovale évidemment – au bond. «Cela nous a surtout fait plaisir que la ministre nous cite plutôt que les traditionnels football et hockey sur glace, qui sont également des sports de contact», sourit Veronika Muehlhofer, directrice de la fédération suisse de Rugby. «Le sport peut faire peur dans une telle période où on nous dit que la promiscuité est dangereuse. Ainsi la reprise des sports d’équipe est importante, cela donne l’espoir que les choses peuvent s’améliorer.»

Dès l’annonce de l’ouverture aux entraînements collectifs, le 29 avril, la fédération de rugby a mis sur pied un «concept de protection» tel que demandé par l’Office fédéral des sports (OFSPO) et l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) en vue d’une reprise le 11 mai.

Seulement l’élite

Concrètement, dès lundi, les fédérations pourront retrouver le chemin de l’entraînement selon les concepts élaborés et validés. Des documents qui ont dû être édités rapidement. «Nous avons vu la conférence de presse du 22 avril (c’était un mercredi, ndlr), le lendemain Swiss Olympic et l’OFSPO nous ont demandé de rendre nos concepts le lundi suivant, se souvient Veronika Muehlhofer. Nous avions déjà passablement discuté avec nos experts médicaux, mais nous n’avons pas beaucoup dormi. Nous, les petites fédérations, devions réagir vite pour être certaines d’être prises en compte.» Aujourd’hui, ce sont une soixantaine de concepts de protection qui ont été avalisés par l’OFSP et l’OFSPO. Les membres de ces fédérations devront donc les suivre scrupuleusement.

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