Le sport fribourgeois ressort plus fort de la crise du Covid

Pandémie » En mars 2020, le Covid a violemment secoué la société. Le sport a figuré parmi les secteurs les plus touchés. Les championnats ont été arrêtés, mettant à mal les modèles économiques des clubs sportifs. Passé le choc initial, il a fallu vite rebondir. Les réductions d’horaire de travail (RHT) ont permis de ne pas se retrouver submergé par la première vague.

La suite a été parsemée d’incertitudes. Matches à huis clos, jauge de spectateurs, port du masque, pass vaccinal: les mesures n’ont cessé de changer. Les budgets ont donc dû être régulièrement adaptés. D’autant plus que certains partenaires vivaient les mêmes galères et se voyaient contraints de diminuer leur soutien financier. La plupart – pour ne pas écrire la totalité – des clubs avancent avec une vision à court terme dans laquelle les éventuels bénéfices sont immédiatement (ré)investis, notamment pour l’achat de nouveaux renforts. Difficile dans ces conditions de pouvoir faire face à un coup dur, surtout lorsqu’il a l’ampleur d’une pandémie. «Sans les aides à fonds perdu et le soutien de nos partenaires ainsi que de nos fans, nous serions en faillite», rappelle aujourd’hui Hubert Waeber, le président de Fribourg-Gottéron.

Un demi-milliard d’aides

La Confédération a vite compris que le monde du sport était en grand danger. Pour l’aider à traverser au mieux la pandémie, elle n’a pas hésité à délier les cordons de sa bourse. Montant de l’opération? Près d’un demi-milliard de francs via des aides fédérales et cantonales, ainsi que des paquets de stabilisation, sans parler des prêts sans intérêt proposés aux clubs. Un effort qui a permis d’éviter la vague de faillites un temps redoutée.