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Danielle Oezdemir. «Je donne des granules d’arnica à Volkan»

Derrière la carrière d’une sportive ou d’un sportif se cachent souvent des parents engagés. Durant ces fêtes de fin d’année, La Liberté est allée à la rencontre de certains d’entre eux. Aujourd’hui, Danielle Oezdemir raconte la passion de son fils Volkan, qu’elle soutient depuis toujours. Mais en fermant les yeux.

Danielle Oezdemir, 72 ans, avec l’un des nombreux trophées remportés par son fils Volkan Oezdemir, spécialiste d’arts martiaux mixtes.

27 décembre 2022 à 20:35

Temps de lecture : 1 min

Arts martiaux mixtes » «Le dernier combat que j’ai vu, c’était il y a trois ans. Et encore, j’ai dû aller sur le balcon pour respirer un bon coup! Depuis, je ne regarde plus parce que… pfff…» Assise à la table de la salle à manger, le discret Roger à ses côtés, Danielle Oezdemir pousse un gros soupir avant de terminer sa phrase: «Parce que j’ai peur pour lui, peur qu’il se blesse gravement. Tout de même, il ressort parfois la tête au carré, l’arcade sourcilière ouverte!»

Etre la mère, aussi aimante et attentionnée soit-elle, d’un pratiquant d’arts martiaux mixtes (MMA), sport où tous les coups ne sont pas permis mais dont la violence peut faire froid dans le dos, n’est pas un «métier» de tout repos. Pour conjurer le sort, Danielle Oezdemir a pris l’habitude avant chaque entrée de son fils Volkan dans la cage de l’UFC, que l’on peut assimiler à la première division mondiale du MMA, de «faire la tournée des Saintes Vierges», confesse-t-elle. «A Bourguillon bien sûr, mais aussi à Farvagny, où il y a une chapelle, et à Treyvaux.» Et son compagnon de rétorquer: «Bon, à Treyvaux, ça n’a pas très bien marché, la dernière fois.» Sourires désolés.

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