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Gapany, protagoniste du premier documentaire de Playground

Playground se fait connaître avec la réalisation d’un premier documentaire dont Gapany est le héros

Julien Sprunger, Vincent Gumy, Zeki Ayan, Ludo Chenaux, Vincent Brülhart et Titouan Bessire (de gauche à droite) ont permis la production d’un commentaire sur Benjamin Gapany et en promettent d’autres.

4 novembre 2022 à 23:11

Temps de lecture : 1 min

Production » Benjamin Gapany – la force des traditions. Le documentaire autour du lutteur gruérien, premier documentaire de Playground SA, a été présenté en avant-première devant 300 invités jeudi soir. Au nombre des sportifs présents dans la salle, il y avait des hockeyeurs et lutteurs, mais également la championne olympique Mathilde Gremaud ou l’athlète Léa Sprunger. Vincent Gumy (37 ans) est le producteur exécutif et le directeur de l’entreprise fribourgeoise nouvellement crée. La société est née d’une rencontre entre Julien Sprunger, le capitaine de Gottéron (voir ci-dessous), Zeki Ayan, responsable du marketing d’Omega, et l’équipe dirigeante d’Up to you, agence spécialisée dans les médias sociaux et la communication digitale installée à Villars-sur-Glâne.

«Avec Benjamin Gapany, cela part fort»
Vincent Gumy

Employé depuis une année par Up to you, Vincent Gumy constate: «Nous sommes essentiellement actifs sur les réseaux sociaux et nos contenus sont très éphémères. Il y a un côté frustrant. La fondation d’une société de production de vidéos de longs formats autour du sport a été envisagée voici plus d’un an. Je suis entré dans le jeu en mars dernier», précise le directeur. «On suivait Fanny Smith pour les réseaux sociaux. Quand il y a eu l’histoire de la médaille (retirée aux Jeux olympiques puis récupérée après un recours de Swiss-ski, ndlr), nous l’avons interviewée dès son retour en Suisse. Elle nous a raconté son histoire, chez elle. Un moment très émotionnel. Cela a été un déclic. J’en ai parlé à Ludo (Chenaux, fondateur d’Up to you, ndlr). Julien Sprunger était intéressé. J’ai contacté Zeki Ayan.» Playground était né.

Le projet Smith en pause

En raison de procédures en cours, le projet autour de Fanny Smith est en pause. Tant que toutes les parties n’ont pas donné leur accord, les images ne sont pas diffusées. Le film autour de Benjamin Gapany est ainsi la première production de la société. D’autres sont en gestation, comme une immersion dans l’équipe cycliste de la Genevoise Elise Chabbey qui a participé au Tour de Romandie féminin ou l’utilisation d’archives des expéditions d’Erhard Loretan en collaboration avec le Musée alpin suisse.

«Il y a un marché pour ce genre de production»
Vincent Gumy

Titouan Bessire, qui a réalisé deux webséries autour du ski et du snowboard, est l’employé principal – son taux d’occupation est de 80% – de Playground. Le Romontois de 31 ans a suivi Benjamin Gapany durant deux mois. «J’ai commencé à tourner à la fête de Riaz (17 juillet) et terminé après la fête fédérale (27-28 août). Le Gruérien était le sujet parfait pour illustrer notre démarche. La lutte est un sport peu médiatisé en Suisse romande.» Mais encore: «La fête fédérale qui arrivait constituait un moment important. Au-delà de sa blessure (contractée dans l’arène de Pratteln, ndlr), on répond aussi à une question, à savoir quel est l’avenir de Benjamin Gapany», précise Vincent Gumy. «Benjamin était chaud à l’idée de ce documentaire. C’était aussi important, pour une question d’authenticité. Car nous travaillons avec les protagonistes, mais aussi pour les protagonistes», insiste pour sa part le réalisateur.

Recherche de sincérité

«Il y a un marché pour ce genre de production», assure Vincent Gumy. «Il suffit d’aller sur une plateforme internationale de streaming pour s’en rendre compte. La série sur la F1 diffusée par Netflix a passionné, même des gens qui ne sont pas forcément amateurs de sport. Autour de nous, il y a bien des histoires à raconter, des pans peut-être méconnus de la vie des sportifs.»

«Nous souhaitons que le public apprenne quelque chose, qu’il soit touché aussi»
Vincent Gumy

A Playground, des principes ont été fixés: «Nous ne voulons pas faire de marketing. Nous voulons que l’athlète soit le plus sincère possible. Nous souhaitons que le public apprenne quelque chose, qu’il soit touché aussi», insiste Vincent Gumy. Et de constater: «Avec Benjamin Gapany, cela part fort. Espérons que nous pourrons faire mieux.» Et que des canaux de diffusion des productions permettront au plus grand public de découvrir le travail de la société et l’autre vie des sportifs.

Projection publique du documentaire sur Benjamin Gapany le 22 novembre à Bulle.


Trois questions à Julien Sprugner

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