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Athlétisme

«Tout faire pour l’organiser»

Prévue le 4 octobre, la 87e édition de Morat-Fribourg devrait être maintenue. Mais des questions subsistent

86e édition de la course Morat - Fribourg. Photo Lib/Alain Wicht, Fribourg, le 07.10.2019Alain Wicht/Alain Wicht/La LibertŽ

25 juin 2020 à 00:27

Temps de lecture : 1 min

Course à pied » Le bizutage est total: pour sa première année en tant que président du comité d’organisation de Morat-Fribourg, Frédéric Dumas a hérité d’une situation exceptionnelle et inédite. Celle du Covid-19, qui terrasse toutes les manifestations d’ampleur depuis quatre mois. Agendée au samedi 3 (course des enfants) et dimanche 4 octobre, la classique fribourgeoise de course à pied, qui rassemble chaque année quelque 13 000 coureurs et plusieurs milliers de spectateurs, reste elle aussi sous la menace de la pandémie. «Un retour de flamme à l’automne ne peut pas être exclu. Mais à la lecture du message du Conseil fédéral de vendredi dernier, nous avons pris la décision de nous préparer à organiser Morat-Fribourg. Notre intention est de tout faire pour l’organiser», répète Frédéric Dumas, à la fois confiant et prudent.

Il faut dire qu’en annonçant que l’interdiction des événements de plus de 1000 personnes sera levée début septembre pour autant que la situation épidémiologique le permette, le gouvernement a éclairci l’horizon de la course commémorative et de ses semblables. Or, plusieurs zones d’ombre persistent. «Nous sommes en mesure de tracer les participants et procéder à certains aménagements. Mais si les autorités venaient à nous demander de limiter le public ou de renoncer au village sur la place Georges-Python, les contraintes deviendraient trop lourdes à supporter», soupire le président.

Inscriptions début août

De ces exigences du canton et de la ville de Fribourg dépendra en partie le maintien de Morat-Fribourg, qui n’a dû annuler qu’une seule édition depuis sa création. «Pour cause de mobilisation générale lors de la Seconde Guerre mondiale (en 1939, ndlr)», précise Frédéric Dumas, dans la tête duquel les questions opérationnelles se bousculent: comment gérer le départ à Morat, où beaucoup de coureurs débarquent en même temps? Devra-t-on augmenter le nombre de blocs? Comment adapter l’aire d’arrivée, relativement exiguë? Les bénévoles répondront-ils présent et si oui, en faudra-t-il plus que d’habitude?

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