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Athlétisme

Audrey Werro. Place au travail de maturité

Elue jeune athlète suisse de l’année 2022, Audrey Werro veut s’affirmer dans la cour des très grandes


26 janvier 2023 à 22:30

Temps de lecture : 1 min

Athlétisme » La troisième année du collège est une année chargée, charnière aussi, parce qu’en plus des examens et de la matière qui se complexifie, il faut mener à bien le fameux travail de maturité. Celui choisi par Audrey Werro consiste à remonter son arbre généalogique, récits de vie à l’appui. Peut-être trouvera-t-elle parmi ses lointains ancêtres la personne à la racine du précieux patrimoine génétique qui est le sien?

En 2023, le travail de maturité de la longiligne vice-championne du monde juniors ne s’arrête pas aux murs du Collège de Gambach. Il s’étendra, après un «échauffement» dimanche sur 600 m à Macolin, dans les salles de France. Attendues au meeting international de l’Eure le 4 février puis à Metz le samedi suivant, Audrey Werro et sa coach, Christiane Berset-Nuoffer, voient en ces rendez-vous à l’étranger la possibilité de se mesurer à d’autres athlètes, et donc à différents types de course. «Nos objectifs sont plutôt axés sur l’été, et moins sur la saison d’hiver, or cette dernière compte quand même. C’est l’occasion d’accumuler de l’expérience en vue des grands rendez-vous de l’année», explique la sociétaire du CA Belfaux, de retour d’un camp d’entraînement de deux semaines passé au Portugal en compagnie de l’équipe de Suisse.

Jouer des coudes

Le premier aura lieu début mars, à Istanbul. Entre des minima (2’02’’20) accessibles pour son niveau en salle (2’03’’18 l’an passé) et la solution de secours du classement ranking, Audrey Werro a de très bonnes chances de se rendre aux championnats d’Europe indoor. Avec, dans un coin de la tête mais pas en boucle, le scénario de Munich.

Souvenez-vous, l’été dernier. Fatiguée par une longue saison, la tête encore dans les étoiles 15 jours après sa médaille d’argent U20 à Cali, la Lacoise avait calé dès les séries des européens, signant un chrono modeste (2’06’’34) par rapport à sa marque de référence sur le double tour de piste (1’59’’53). La conséquence d’un manque de fraîcheur physique et mentale, mais de bouteille, aussi. «Me retrouver devant autant de monde avec des coureuses plus âgées que moi a généré pas mal de stress», dit-elle aujourd’hui.

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