Comme de nombreux sportifs d’élite, Charles Devantay est soumis à l’obligation de localisation
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18 novembre 2020 à 14:03
Antidopage » En anglais, cela se dit «no show»: l’athlète n’était pas là où il devait être lorsque le contrôleur antidoping s’est présenté, car les athlètes doivent fournir leur emploi du temps afin d’être localisés en permanence. Christian Coleman, le meilleur coureur de 100 m actuel (9’’76 en septembre 2019) est suspendu pour avoir manqué trois fois à son obligation de localisation. Sur le site de L’Equipe, un lecteur a résumé l’affaire comme suit: «Pour moi, un no show, tu es négligent… deux no shows, tu es un idiot… trois no shows, tu es un tricheur…»
Coleman n’est pas le seul athlète visé: Salwa Eid Nasser, championne du monde du 400 m à Doha dans un extraordinaire chrono de 48’’14, a manqué trois fois à son devoir de localisation. Elle a échappé de justesse à une suspension de deux ans pour des arguties propres aux juristes.
Charles Devantay (22 ans, SA Bulle), coureur de 400 m (46’’21, record fribourgeois), membre du relais suisse 4x400 m, sélectionné pour des compétitions internationales, appartient au groupe cible d’Antidoping Suisse, plus précisément au groupe NTP (Groupe cible national): «Je dois donner mon emploi du temps 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, mais à la différence d’autres athlètes, je n’ai pas à préciser une fenêtre d’une heure chaque jour», explique-t-il. Les athlètes du groupe cible enregistré (RTP, selon la nomenclature officielle) sont effectivement tenus «d’indiquer tous les jours une fenêtre temporelle de 60 minutes. Durant ladite période, ils doivent impérativement se trouver au lieu indiqué», selon ledit Antidoping Suisse.
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La Fribourgeoise de 19 ans a terminé 5e des demi-finales des mondiaux en salle de Glasgow alors que seules les trois premières accédaient à la finale. Mais elle a réalisé un chrono exceptionnel sur 800m: 2'00''16!
