Visana Sprint. la grande fête de la relève

Athlétisme » Les membres du CA Belfaux impliqués dans l’organisation des finales nationales du Visana Sprint, leurs partenaires et amis, auront-ils récupéré lundi matin au réveil? Sûrement pas tous, tant les derniers jours ont été intenses en préparation de la manifestation puis en sollicitations, dimanche, durant celle-ci. Seule certitude: ils garderont un grand souvenir de ce moment unique qu’auront également apprécié les participants et les nombreux visiteurs (familles des engagés, camarades de club, mais aussi simples curieux) qui se sont pressés sur le boulevard de Pérolles dimanche, devant les bâtiments de La Liberté.

Quentin Pirlet (29 ans), président du comité d’organisation, faisait partie des 35 personnes déjà à pied d’œuvre dimanche matin, dès la fermeture de la route à 4h. «Nous avons commencé à installer ce que nous pouvions dès vendredi. Samedi, j’ai quitté les lieux à 23h et j’étais le premier sur place quelques heures plus tard. Cela a été une course contre la montre. Nous étions 35 à travailler avant que le soleil ne se lève: 25 bénévoles du club, 5 personnes de Swiss Athletics et 5 autres en charge de la piste (6 couloirs de 120m de long, ndlr). Il a fallu deux heures pour la mettre en place, quatre l’année dernière à Winterthour», se félicite le spécialiste de saut en hauteur, co-chef technique du CA Belfaux, qui travaille comme chef de projet à l’Association européenne d’athlétisme.

Comme les grands

Ils ont été 385 participants âgés de 10 à 15 ans à s’élancer sur la piste mobile en tartan dès 10h30 dans des conditions semblables aux grandes manifestations, avec des starters attentifs, un speaker de référence dans le domaine (Michel Herren, d’Athle.ch) prêt à recueillir les impressions des concurrents à l’arrivée, toutes les courses diffusées sur un écran géant (également en live stream dans les phases finales) et des obligations comme chez les grands, notamment celle de faire une croix en allant chercher son dossard pour entériner sa présence. «Par contre, les temps ne peuvent être homologués, car la piste n’est pas toujours plate. Le désavantage de la ville, avec la route, c’est qu’il peut y avoir un dénivellement naturel qu’on ne peut changer. Et puis, il n’y a pas d’anémomètre pour mesurer la vitesse du vent. Mais peu importe, les jeunes se battent pour gagner. Ce qui compte, c’est la victoire, comme dans n’importe quelle compétition», rappelle Quentin Pirlet.

Un gros investissement

Le CA Belfaux, avec la collaboration du CA Fribourg, de la police locale, de la ville de Fribourg et des TPF, a mené à bien un projet de deux ans. «Nous avions postulé pour la finale 2022 qui s’est déroulée à Winterthour», précise le président d’organisation. «Nous avons appris voici 18 mois que nous étions sélectionnés pour 2023. C’était un gros projet nécessitant plus d’investissement que pour une manifestation se déroulant dans un stade.»