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Athlétisme

Jérémy Valnet, l’acrobate gruérien devenu accro au sprint

Membre du relais 4 x 100 m envoyé aux mondiaux juniors, Jérémy Valnet découvre Cali. Où il espère courir


3 août 2022 à 00:16

Temps de lecture : 1 min

Athlétisme » Dans une autre vie, Jérémy Valnet aurait pu devenir cascadeur. «Avant, je faisais des sauts périlleux n’importe quand, n’importe où, à la façon des amateurs de parkour.»

La tête à l’envers mais sur les épaules, le Gruérien de 19 ans a fini par se la remettre à l’endroit. «Dès que j’ai senti que l’athlétisme devenait sérieux, j’ai décidé de me concentrer là-dessus. Sauter, ça fait mal au dos et ça fatigue. Après, quand je vais à la piscine, je ne me prive pas d’aller m’amuser au plongeoir», sourit l’acrobate, «à l’aise» à la longueur, mais devenu accro au sprint.

Cette saison 2022, sa dernière dans la catégorie d’âge des moins de 20 ans, Jérémy Valnet la rêvait en grand, avec l’intention de franchir trois obstacles. Autrement dit, «réussir les minima pour les championnats du monde juniors sur 100 m (10’’60), 200 m (21’’40) et 400 m (47’’60).» Des pépins physiques sont venus étouffer ses plans chimériques, si bien qu’à la fin de la période qualificative, après une dernière tentative à Bulle le 9 juillet, le Tourain licencié au Lausanne-Sports n’était pas sûr du tout de voir Cali ailleurs que sur Netflix, dans la célèbre série Narcos. Perspectives d’autant plus brumeuses que le relais 4 x 100 m, dont il fait partie depuis une année et demie, n’était pas assuré de se rendre en Colombie. Ni lui d’en faire partie.

Déjà présent à Tallinn

Comme pour Iris Caligiuri (lire ci-dessous), la bonne nouvelle est tombée dans sa boîte mail au soir du 17 juillet. «La fédération me félicitait pour ma sélection dans le relais. Franchement, bien que cette année ne se soit pas déroulée comme je le souhaitais, je ne peux que me réjouir de participer à des mondiaux.» Un fait rare dans une vie qui ne l’est pas dans la famille Valnet. «Mon père avait disputé les championnats du monde juniors de rugby, en 1991 à Toulouse, avec l’équipe de Suisse dont il était le capitaine. Quand je lui ai annoncé que j’étais pris, il m’a serré la main et m’a souhaité la bienvenue au club!»

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