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Athlétisme

Jérémy Schouwey, d’un marathon à l’autre

Privé d’une première expérience sur 42 km, le Gruérien a eu droit à une autre longue épreuve en 2020

Parti pour disputer un marathon, Jérémy Schouwey a vu le Covid, puis la naissance prématurée de ses deux jumelles, complètement changer ses plans. Photo Charly Rappo / Villars-sous-Mont, 28.12.2020Charly Rappo

29 décembre 2020 à 20:09

Temps de lecture : 1 min

Course à pied » Pour trouver la porte d’entrée de l’appartement de Jérémy Schouwey, nul besoin de scruter une après l’autre les sonnettes de son immeuble. La présence sur le palier de plusieurs paires de baskets de course usées suffit à démasquer le propriétaire. A l’intérieur du locatif, deux objets sautent aux yeux du visiteur en plus de Scottie, l’infatigable chien. Au premier plan, un parc pour bébés. Au second: un tapis de course, coincé entre le canapé et la fenêtre. Ou comment résumer l’année 2020 si particulière du Gruérien de 29 ans, devenu père pour la première fois dans des conditions extrêmes.

«Au départ, rembobine-t-il, j’étais parti pour participer à mon premier marathon, le 5 avril à Rotterdam, en compagnie de Pascal Berset. De début janvier à la fin mars, nous avons suivi scrupuleusement le plan d’entraînement concocté par notre coach.» Au programme, du volume. Beaucoup de volume même. Un copieux menu qui n’a pas empêché l’habitant de Villars-sous-Mont d’améliorer de plus d’une minute son record au 10 km sur route, le 23 février à Payerne (30’51). «La preuve que l’intensité, ça paie, même pour la vitesse. On courait près de 500 km par mois», estime-t-il en lâchant un éclat de rire presque nerveux, qui en dit long sur l’ampleur de l’investissement.

Dix semaines d’avance

C’est que Jérémy Schouwey ne fait pas les choses à moitié, en atteste son impressionnante progression depuis qu’il a quitté les terrains de football pour la course à pied en 2016. «Je visais un temps de 2 h 25, ce qui représente un rythme de 3’25 au kilomètre. Je ne dis pas que j’y serais parvenu, mais c’était clairement dans mes cordes vu mon état de forme à ce moment-là.»

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