Logo

Sports

A Berne, le début de quelque chose?

Gottéron s’offre le derby des Zaehringen et un week-end à 6 points. Mieux: une hiérarchie offensive se dessine

Gotterons Torhueter Connor Hughes in Aktion im Eishockey Meisterschaftsspiel der National League zwischen dem SC Bern und HC Fribourg Gotteron, am Samstag, 19. November 2022 in der PostFinance Arena in Bern. (KEYSTONE/Peter Klaunzer)PETER KLAUNZER/© KEYSTONE / PETER KLAUNZER

Arnaud Rolle

Arnaud Rolle

20 novembre 2022 à 15:08

National League» Pleine pour la première fois du championnat, la PostFinance-Arena aurait aimé vivre un feu d’artifice pour l’intronisation de Toni Söderholm, ex-sélectionneur de l’Allemagne. Mais le remplaçant de Johan Lundskog, débarqué à la surprise générale deux semaines plus tôt alors qu’il fêtait une victoire de prestige face à Zurich, a fait connaissance avec la rigueur fribourgeoise. Comme en Finlande mardi et face à Davos la veille, Connor Hughes n’a plié qu’une seule fois. 

Tombée en fin de deuxième tiers, l’égalisation de Colton Sceviour a redonné des couleurs et de l’élan aux locaux. «Nous avons souffert en troisième période face à une équipe de Berne qui, elle, n’avait pas joué la veille», relève Christian Dubé, soulagé d’avoir remporté un match «que Gottéron aurait perdu au début de la saison», dit-il. Un succès sur le score final de 1-3 obtenu grâce à une déviation de Samuel Walser, contre le cours du jeu (52e). Aller «là où ça fait mal», définition.

Enfin une ligne dominante
Ce Dragon dominateur et joueur durant 40 minutes, dont on peut se demander comment il a gâché deux minutes complètes de double supériorité numérique passées avec 5 (!) attaquants sur la glace, aurait pu «planter un deuxième clou dans le cercueil», dixit Paul-André Cadieux, consultant de Radio Fribourg en dessous duquel se trouvaient Chris DiDomenico et Dominik Kahun. Deux artistes sans lesquels l’Ours, qui a fini le derby avec 3 étrangers après la sortie sur blessure de Cody Goloubef, est une bête empruntée, pour ne pas dire castrée.


De ce week-end à 6 points, on retiendra surtout ce qui ressemble à l’acte de naissance d’une ligne dominante - il était temps! Si Dubé, que Söderholm avait connu brillant attaquant lors de son passage à Berne entre 2005 et 2007, a posé de solides bases défensives, voilà 17 journées qu’il tâtonnait, parfois jusqu’à l’absurde, à la recherche de la formule gagnante aux avant-postes. Non, le coach québécois n’arrêtera pas de triturer ses triplettes offensives et ses méninges, déjà parce qu’il dispose de 7 mercenaires pour 6 places. Reste qu’à Berne, où il a préféré Janne Kuokkanen à Victor Rask, «le moins bon des quatre attaquants étrangers contre Davos», trois hommes ont crevé l’écran à égalité numérique pour la première fois de l’automne. Le début de quelque chose? L’enseignement principal de cette 9e et 10e victoires de l’exercice, du moins.

 

«Ça fait du bien de trouver des combinaisons»
Christian Dubé


Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus