La Suisse autorise l’usage de psychédéliques en thérapie. Mais des consultations illégales subsistent
Partager
13 décembre 2022 à 02:01
Psychédéliques » Prendre du LSD pour traiter une dépression, une addiction ou un stress post-traumatique? C’est possible en Suisse! Parallèlement à plusieurs essais cliniques, certains psychiatres peuvent en effet recourir aux psychédéliques, dont la consommation est habituellement interdite, pour soigner leurs patients. Une pratique récente, dont l’encadrement doit encore être amélioré. C’est du moins l’avis d’Adam Amrani, étudiant en master de psychologie à l’Université de Fribourg. Le Vaudois d’origine est un acteur particulièrement engagé dans le domaine. Il est notamment coorganisateur de la conférence suisse pour la science psychédélique (ALPS), qui s’est tenue en octobre dernier à Berne. Interview.
Pourquoi la Suisse est-elle cheffe de file en matière de recherche sur les psychédéliques?
Adam Amrani: La Suisse est le berceau de la recherche psychédélique. C’est ici que le LSD ainsi que la psilocybine ont été synthétisés, respectivement en 1938 et en 1963, par le chimiste bâlois Albert Hoffmann. La Suisse a été également pionnière en matière de politique autour de la régulation des substances, notamment en réaction à une importante crise de santé publique en lien avec la consommation d’héroïne dans les années 80. Ce terreau a permis aux chercheurs et thérapeutes du pays de gagner une expérience considérable dans ce domaine.
Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus
Dans l’univers dynamique de l’édition, les systèmes éditoriaux se distinguent en facilitant la collaboration, en optimisant la production grâce à l’automatisation, et en assurant une diffusion personnalisée et sécurisée. Ces outils, en constante évolution, s’imposent comme des partenaires essentiels pour répondre aux défis toujours plus diversifiés du secteur de l’information contemporain.
