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Religions

Ville morte avant Noël, Bethléem est devenue une «prison à ciel ouvert»

A un mois des festivités de Noël, la cité de la Nativité est totalement désertée par les touristes.

La Colombe de la paix de l’artiste Banksy, à Bethléem, reste tristement d’actualité à l’approche de ce Noël en guerre. © Keystone

1 décembre 2023 à 18:05

Temps de lecture : 1 min

Terre sainte » La ville de la Nativité de Jésus de Nazareth, vide de touristes, est complètement fermée. «Bethléem est devenu une prison à ciel ouvert. Personne ne peut entrer ni sortir», déplore le Père Ibrahim Faltas, vicaire de la custodie franciscaine de Terre sainte à Jérusalem. «Si cela continue, il n’y aura plus de chrétiens en Terre sainte!»

La sanglante guerre en cours à Gaza a des conséquences dramatiques pour la population de la cité biblique. L’économie de Bethléem repose à 60-70% sur le tourisme. 90% des chrétiens sont employés dans ce secteur. L’année 2023 devait être une année de forte affluence, après la crise du Covid, mais la guerre a réduit à néant les attentes de la population, constate la journaliste Marinella Bandini, sur le site de la custodie de Terre sainte.

Isolé depuis le 7 octobre, Bethléem subit les prémices d’une crise économique et les incursions répétées de l’armée israélienne qui y fait des morts comme dans les autres grandes villes de Cisjordanie occupée, peut-on lire sur le site du magazine Terre sainte.

Ressources coupées

Au-delà de la hausse des prix, l’économie de Bethléem repose sur trois sources de revenus, toutes coupées: l’arrêt du tourisme a vu les hôtels et les restaurants congédier leurs employés, les permis des 16 000 personnes qui travaillaient en Israël ont été révoqués, et l’Autorité palestinienne n’a toujours pas payé les salaires de ses employés, souligne la fondation Terra Santa.

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