Logo

Page jeunes

La course à pied au féminin

La course à pied est associée à l’émancipation féminine depuis les années 1960. Pourquoi? Est-ce encore le cas pour les jeunes fribourgeoises?

Salomé Chofflon à la Vogellisi Berglauf, championnats suisses de course en montagne 2022, à Adelboden.

22 avril 2023 à 12:33

Temps de lecture : 1 min

Sport » D’après le documentaire Free to run de Pierre Morath, la course à pied est née au début des années 1960 à New York. La course à pied était à ce moment-là pratiquée par des marginaux. Quant aux femmes, l’interdiction était pire, elles étaient proscrites de course plus longue que 800 m. Les médecins prétextaient que «leur utérus pouvait se décrocher», que «des poils pouvaient pousser sur leur torse», comme nous le précise le documentaire. «Il y avait toujours cette idée que la femme était la garante du foyer mais aussi de la survie et de la transmission de l’espèce. Donc, tout ce qui pouvait la sortir de ce rôle effrayait la mentalité ambiante majoritairement masculine», explique le réalisateur Pierre Morath.

C’est dans ce contexte que Kathrine Switzer concourt clandestinement, en tant qu’homme, au Marathon de Boston en 1967. Toutefois, Switzer termine la course avant de se voir disqualifiée en raison de son sexe. C’est le début d’une grande médiatisation qui entraînera la célèbre coureuse, grâce au Valaisan Noël Tamini, à concourir clandestinement lors de la course du Morat-Fribourg, en Suisse. Noël Tamini fondera également la revue Spiridon en 1972, qui militera pour l’intégration des femmes dans la course à pied.

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus